Tuesday, April 22, 2008


Journal de Bord du Capitaine.

Coéfficient espace-temps: Bruxelles 10/04/2008

Magasin 4: Va Fancul Giro 2008

Les poteaux ritaliens de Super Elastic Bubble Plastic étaient donc de retour pour une petite tournée en Belgique et nous participions à la date bruxelloise pour ce qui restera sans doute comme notre dernier passage au bientôt défunt Magasin 4 (encore que, on entend à peu près tout et son contraire au sujet de cette fameuse fermeture ces derniers temps).

Un Magasin 4 pas franchement plein à craquer mais quand même relativement bien garni (on a vu pire, en tout cas, remember une date avec Illegal Process, l'année dernière) pour voir les quatre groupes de la soirée.
Dont vos serviteurs, qui ouvraient pour l'occasion.

Ouverture + quatre groupes = forcément un set réduit à sa portion congrue mais c'était finalement pas plus mal, le concert de La Zone ayant été trop long de l'avis de tout le monde et même du nôtre.

Ici, trente minutes max, donc pas de reprises et un minimum d'anciens morceaux pour un set remanié, quasiment d'un bloc, franchement rentre dedans et, pour une fois, d'une précision assez étonnante.
Début sur le tout nouveau "Santo's Revenge", final sur "(There is) No Curfew" avec Nic et Gourou aux choeurs et pim, pam, l'affaire était dans le sac...
Tellement dans le sac qu'on a joué un peu trop court et que, enthousiasme de la foule en liesse aidant (on va pas s'en plaindre non plus, hein), on a dû sacrifier au rituel du rappel et jouer "Fat Boys" qui n'était pourtant pas prévu au programme initialement.
Quand on dit que ce morceau nous poursuit...

Pour le reste, et bien force est d'avouer que Duflan Duflan c'est vraiment pas mon truc (mais leur batteur est terrrrible) et que la nouvelle mouture de Driving Dead Girl (nouveau bassiste, nouveau batteur et deuxième guitariste) ne m'a pas convaincu plus que ça, mais baste...

Le concert de SEBP, par contre, était une fois encore sidérant de puissance et de précision, avec un batteur survolté qui m'a laissé, comme toujours, comme deux ronds de flan (quelle magnifique expression, ça aussi).
Reste que le final avec le saxophoniste, pour sympathique qu'il était, était peut-être un petit peu longuet et déforçait un tantinet l'ensemble.
Mais ce ne sont que chipotages et leur concert, furieux et habité, était globalement impeccable.

Vivement qu'ils reviennent et qu'on remette ça!

Ailleurs, probablement...