Thursday, August 23, 2007



Journal de Bord du Capitaine

Coéfficient espace-temps: Dour 17/08/2007

KooolFest 2007

Et alors quoi?

Niveau technique tout à évidemment foiré (c'est pas comme si on s'attendait à autre chose mais bon) donc, les rares personnes qui ont vraiment voulu suivre ce concert sur le Net - et il y en a eu, je l'jure! - en ont été pour leurs frais.

Par contre, le KooolFest en lui-même fût une grande réussite: la bière et l'andalouse ont coulé à flots, il y a eu des farandoles, des cascades, un strip-tease, du tichisme, un barbecue, des badges roses et bleus et toujours plus d'amour dans les retours.

Et nous n'avons pas été en reste avec le concert le plus "à l'arrache" que nous ayons fait depuis... Oh! Au moins depuis feu le 111 à Louvain-la-Neuve (où il y avait quand même Kleenex, c'est dire).
Un concert entièrement au jugé, vu qu'on entendait quasiment rien de ce qu'on faisait mais, didju!, qu'est-ce que c'était rigolo, dites donc.

Avec, pour l'occasion une set-list enrichie et que, pour une fois, nous avons pu jouer dans son intégralité.

Bref, rien que de la joie et du zoulk pour petits et grands.

C'est bien simple, on en redemanderait!

Et encore bon annif Kooolman (et son madame)!



On s'en fout! (4-***)
Dimanche, frustré par 10 heures de boulot non-stop, je suis allé me changer les idées en buvant des canettes tièdes devant le concert des Wampas, place Rouppe.
Eh bien, je m'en excuse d'avance auprès des fans et de Marteau mais je dois quand même dire qu'entre punk festif à deux balles et longs morceaux chiantissimes à la limite du psyché, un concert des Wampas, même gratuit, c'est encore trop cher!
Tetcheu!
*baille*
(Je suis plus vieux d'un jour)

Thursday, August 16, 2007



I swear it's true! I saw it on the Internet!

"Si la technique le veut bien et si la météo le permet" (autant dire que c'est pas gagné) le concert au KooolFest de ce vendredi 17/08 sera retransmit "live" sur le ouaibe.

Si vous voulez le voir de vos yeux, connectez-vous sur www.kooolman.net/blog/ (attention aux trois "o") aux alentours de 20h30, demain.

Ca risque d'être rigolo...

Monday, August 13, 2007

Heroes and Icons...


(Dave Lombardo - b. 1965).

Friday, August 10, 2007



On s'en fout! (3-***)

C'est décidé, les carabistouilles du Cosmani genre Chicon d'Or et autres chaines de l'amitié à la mord-moi-le-blogue, désormais j'y répondrai ici et avec le plus de retard possible.

Dernière en date (enfin, ça remonte quand même un peu mais justement...), un brol ouskon doit se refiler les bonnes adresses locales en matière de bouffe, fringues et autres billevesées.

Comme je m'emmerde et que je suis d'humeur badine, here comes the vote of the molvanian jury:

-Snack: pour moi, un snack est un snack donc par définition un brol immonde où l'on est bien obligé d'aller bouffer à midi quand on bosse. Si ça devient bon, c'est plus un snack. C'est p'têt' con mais c'est comme ça. Et qu'on ne vienne pas me tartiner les blafetures avec des trucs de type Exki, Pulp ou autres "Pain Quot' " (ça existe encore, ça?): j'en ai rien à caler.

Donc, à part effectivement peut-être "Au Suisse" - mais c'est vraiment pour dire - je passe, merci.

-Fringues: Ah ah ah ah ah ah ah !!!

...Allez!

-Bouquins: Libris, FNAC, Tropismes (de temps en temps) et pour les BD: Brüsel. Point barre.

-Disques: on pourait toujours commencer à se la pèter "j'achète mes disques à Londres dans les magasins d'occases" (y en a qui se gênent pas), mais allez non: Caroline Music (plus la FNAC et MediaMarkt de temps à autres et pour les mêmes raisons que tout le monde).

-Bouffer: pour ce qui est de la cuisine bruxelloise, décidément très à la mode, les Stekerlapatte, Viva M'Boma et autres cantines branchagas, si c'est pour bouffer entouré de gnomes bobos qui kiffent la vibe, merci bien.
Le Spinnekopke, depuis que ça a changé de direction c'est devenu portenawak. Et le Zinneke à Schaerbeek, c'est bon mais vraiment sans plus.

Donc je rejoindrais l'avis de ché plus qui chez Coosemans: autant te mijoter une bonne recette vintage de ta vraie boma et te la manger 't huis.

Si en plus elle t'as légué le secret de ses ballekes/stoemp carottes, alors...

Sinon:

-Rital: Italy-Italy à Woluwé (eh ouais!)
-Japonais: Izaka-Ya, Chaussée de Vleurgat.
-Thaïlandais: Davi Thaï, rue Van Praet.
-Indien: généralement n'importe quelle gargotte fait l'affaire.
-Français: un fantasme encore jamais réalisé: le St-Boniface (devant l'église du même nom): cuisine de terroir authentique, triperie, cassoulet, plats mijotés et spécialités lyonnaises. Visiblement pas pour les fillettes mais sommes-nous des fillettes?
Hein?
Après tout...

-Frites: chez Bompa, croisement rue de la Brasserie/avenue de la Couronne à Ixelles. Le Frit' Flagey, effectivement assez surfait mais présentant l'avantage d'être juste en bas de chez moi. L'inénarrable Kèchoz de l'avenue du Parc à St-Gilles, en zo voort...

Et la Maison Antoine? Qu'ils aillent mourir à Clabecq, merci.

-Cinq endroits où emmener les touristes:

1. C'est obligé que ce soit à Bruxelles?
Sinon je les emmène à St-Idesbald: Rodenbach-grenadine, gaufres de Bruxelles-chantilly, sortie au Byblos (et pas au Barbu! Hérétiques!), snooker, luna-park, crevettes et tartines beurrées et on termine à 5h du mat' debout sur un bac de Maes au bout d'un brise-lames à la marée montante.

Ou alors on peut aller voir si le café Hell's d'Ostende existe toujours, histoire de se (faire) casser un bras...

2. Tarte à la crème: la Grand'Place!
Pour l'avoir visitée en compagnie d'une roumaine (ah ah!) juste après la mort des Ceaucescu - ou des acteurs qui jouaient leur rôle à la télé - je peux vous dire que, pour les touristes, l'effet est saisissant!

3. La buvette de l'Union.
Non, déconne!
Quoi que...

4. Le Moeraske (j'ai toujours cru qu'on disait "la") pour avoir habité juste à côté pendant quelques années, je confirme que, même pour un naturophobe de mon acabit, ça l'effectue assez bien. Peu d'alligators, néanmoins, mais des tortues à tympans rouges longues comme l'avant-bras! Cool!

5. Sinon, Vladislav, si tu as la nostalgie de ta Pologne natale, je peux toujours t'emmener faire un tour au Ban-Eik (où j'ai grandi) ou à Helmet (ou j'ai - heureusement de moins en moins! - de la famille) tu ne seras pas dépaysé, tu peux me croire!

-Je fais passer:

A personne car je m'en branle sévère.


*baille*


(Je suis plus vieux d'un jour)

Tuesday, August 07, 2007



Punk pas mort: Les 10 indispensables

(ou And Now, for Something Completely Different...)

9.10. Bad Religion "The Gray Race"

Wééééééééééé!!!!! Je saaaaiiiis!!! Punk à roulette! Punk à mèches! Punk en chocolat!

Je sais, je sais! Je vous entends d'ici!

Et je vous emmerde!

Y a rien à faire, je les aime, eux.

Et toutes les périodes encore bien.

Et pourtant, il y en a eu des changements!
Des changements de line-up, des changements de label... Et même de francs changements de style!
Bien simple, depuis le début il n'y a que l'excellent chanteur Greg Graffin qui ai tenu le coup et qui soit présent sur tous les enregistrements (le bassiste Jay Bentley est d'origine également mais il a connu des éclipses).

Alors oui, bien sûr, les puristes me reprocheront d'avoir choisi "The Gray Race", album pop s'il en est!
J'entends déja râler (décidément...) "pourquoi pas "Recipe for Hate", "Against the Grain", "No Control" ou même "Suffer"?"
Pourquoi pas un des albums des débuts, plus franchement punk-core, voire même metal (certains morceaux de "How Could Hell Be Any Worse" flirtent carrément avec le hard rock. Et que dire des synthés et des réminiscences psychés d' "Into the Unknown"?)?

Pourquoi celui-là plutôt q'un autre, donc?
Et bien tout simplement parce qu'à l'instar de "Rocket to Russia" des Ramones, ce qui impressionne le plus avec cet album c'est l'incroyable collection de chansons - on pourrait presque parler de tubes pour chacune d'entre elles - qui le composent.

Continuant à creuser le sillon que le groupe a tracé depuis quelques années (l'album date de 1996), "The Gray Race" enfonce le clou d'un punk rock hyper mélodique, aux influences metal totalement digérées, aux refrains plus accrocheurs les uns que les autres et dont les choeurs, pourtant tarte à la crème dans ce genre de musique, ne font que renforcer la qualité.

Joués pieds au plancher avec une énergie et une bonne humeur communicative - et ce, parfois, malgré la gravité des sujets abordés - les morceaux s'enchainent sans jamais baisser en qualité ni en puissance.
"Come Join Us", "The Gray Race", "Parallel", "Ten in 2010", "A Walk" (bien sûr!) et bien entendu le seul véritable tube planétaire (ah!ah!) du groupe, l'hymne "Punk Rock Song", défilent comme autant de perles à la fois évidentes, catchy et d'une qualité d'écriture incroyable (certains morceaux se permettant même le luxe d'une structure non-linéaire, chose extrèmement rare dans ce type de musique).

Niveau textes, on est également dans une autre dimension, grâce aux talent de plume du toujours étonnant - et multidiplomé - Greg Graffin.
Que ce soit dans la critique sociale "au quotidien" ("Drunk Sincerity") ou dans l'observation plus politique ("The Streets of America"), le chanteur de Bad Religion se fend toujours de paroles à la fois poétiques et engagées, à la limite du pamphlet.
Le tout magnifiquement servi par son chant, très mélodique, et sa voix, si particulière là aussi pour un genre pourtant extrèmement balisé.

En fin de compte, la seule chose que l'on puisse reprocher à cet album presque parfait (à part son insupportable pochette quasi impossible à replier après usage) c'est l'absence de l'autre membre fondateur - et principal co-compositeur - du groupe, Brett Gurewitz (également créateur du label Epitaph, qui ne réapparaitra que sur l'album "The Process of Belief" en 2002).

Mais, baste, tout cela n'est que chipotage et - à l'heure ou sort leur excellent nouvel opus "New Maps of Hell", lequel retrouve assez étonnamment certaines sonorités punk-core de leurs débuts - saluons la longévité et surtout la qualité d'un groupe finalement en activité depuis près de 30 ans en réécoutant cet album que ses mélodies implacables ont rendu intemporel.

Et en reprenant tous en choeur: "this is just a punk rock song/written for the people who can see something's wrong/like workers in a factory we do our share/but there's so many other fuckin' robots out there/and this is just a punk rock song!"

Vlan!