Friday, December 28, 2007

Heroes and Icons...


(Iggy Pop - b. James Osterberg 1947)

Sunday, December 23, 2007


Pour le troisième top, vous irez chez Jean Gabin!

Vu qu'ici, il n'y en aura qu'un...

Allez, on va faire court.
Les meilleures choses de brols musicaux pour 2007 sont:
-Albums:
1. Grinderman- "Grinderman".

Nick Cave est décidément en forme ces derniers temps, comme le prouvent "Abattoir Blues, machin...", la B.O. du "Jesses James" co-composée avec Warren Ellis et cet album-ci, sur lequel il ne fait pas du Birthday Party, non, non... et c'est peut-être tant mieux, finalement.

2. The Dillinger Escape Plan - "Ire Works".

Les King Crimson hardcore! C'est assez dingue!

3. Siouxsie - "Mantaray".

Le retour gagnant de l'année. Bon, ok, c'est plus madeleine de Proust qu'autre chose mais c'est déjà ça.
Non?
4. Serj Tankian - "Elect the Dead".

SOAD peut bien splitter et Daron Malakian aller se faire pendre. Avec un album pareil on n'a plus besoin de rien.

5. Einstürzende Neubauten - "Alles Wieder Offen".

Aussi magnifique que "Silence is Sexy"!
Si le concert (à l'AB) est aussi bon que celui de 2000... Slurp!

Pour le reste et en vrac: Against Me!: "New Wave" - Bad Religion: "New Maps of Hell" - Machine Head: "The Blackening" - "Dropkick Murphys: "The Meanest of Times" - The Raveonettes: "Lust Lust Lust" - Queens of the Stone Age: "Era Vulgaris" - Black Francis: "Bluefinger" - Gallows: "Orchestra of Wolves" - Neurosis: "Given to the Rising", ...

-Déception de l'Année:
Hermano: "...Into the Exam Room".
Et le concert au Vk était à l'avenant, malheureusement.

-Croûte de l'Année:
PJ Harvey: "White Chalk".

Pling pling, plong plong, pouët pouët... Pffff.... Bye bye!

-Concerts:
Une année bien faible de ce point de vue-là, d'ou submergent néanmoins, vaille que vaille:

Laibach au Bota, les Raveonettes, Siouxsie et Against Me! à l'AB, Walls of Jericho, NoMeansNo, Brujeria et K-Branding à Dour et les Dividers, partout où ils sont passées.

-Pire concert de l'année:
Bad Brains aux Halles de Schaerbeek, bien évidemment...

Et voilà, c'est fini.

Reste à souhaiter à tout le monde de bonnes fêtes, une bonne année et toutes ces sortes de choses de la part de Sport Doen, des Ratzingers et de tous ceux qui veulent s'y associer.

Et rendez-vous en 2008 avec un album sous l'bras!

Thursday, December 06, 2007

C'est vraiment n'importe quoi...



Merci Geoff pour ce bel objet.

Et vivement Noël!

Wednesday, November 21, 2007




Et puis alors quoi, ici?

Eh bien c'est la Trêve des Confiseurs! Plus de concerts pendant trois mois (enfin, on est à la fin du premier, déjà!)!
En lieu et place, compos et répètes intensives car cette fois-ci, ça y est, on entre en studio le 12 janvier pour enregistrer notre premier véritable album (pour rappel, "We Are Sport Doen and You Are Not" était un EP)!
On essaiera bien entendu de vous tenir au courant de l'évolution des choses au fur et à mesure.
Et où ça? Ici, bien entendu!
Et pour de nouvelles aventures scéniques, rendez-vous en février!

Monday, November 19, 2007



Un gros mexicain basanéééééééé...

Hermano au Vk (06/11/2007)

Wé mais wé mais non, allez!!!!
Ca va pas les gars, hein?
Je suis rage! Je suis déception!

J'étais resté sur le cul suite à un concert d'Hermano (le groupe de John Garcia, ex-chanteur de Kyuss) à Dour il y a quelques années (deux, à vue de pif) et à l'achat subséquent de leur deuxième - et sidérant! - opus "Dare I Say"...

Et voilà que le retour tant attendu du groupe du Gros John se transforme en eau de boudin!

Déjà l'album, le fameux "...Into the Exam Room" pourtant encensé par la presse dite "spécialisée" se révèle en fait être tout à fait dispensable, du moins à mes yeux.
Faiblard, mou du genou, trop blues, trop geignard. Terne, plat... Générique, pour tout dire.
A part peut-être "Kentucky" (qui l'ouvre en plus, c'est un comble!) aucun morceau qui ne ressorte vraiment.

Eh bien le concert c'était un peu la même chose.
Et ce n'est pas la première partie assurée par The Sedan Vault, dont le seul fait d'arme notoire restera d'être originaire de Sterrebeek (c'est dingue, non?) qui y changera quelque chose...

Oh, ça avait assez bien commencé.
Son rond, bonne présence de John Garcia et de son guitariste David Angstrom (qui se démène comme un beau diable, faut bien le reconnaitre), bon rapport avec le public...
Mais bien vite ça s'encrouille, la machine se grippe... A part "Kentucky", justement, les morceaux du nouvel album ont du mal à passer la barre... Pire: ceux du premier aussi! Les meilleurs moments du set, on ne les devra donc qu'aux rares extraits du second ("My Boy", "Angry American"). C'est pas grand'chose, faut bien le dire!
En plus, plus le concert avance et plus l'ambiance retombe. Les blancs se multiplient, Garcia et Angstrom, plutôt bavards au départ finissent par se taire... Le soufflé retombe.
On sent presque de la gène, tant de la part du groupe que de celle du public... Curieux... Vraiment curieux...
Reste quelques morceaux, un bon guitariste et une voix qui a su rester exceptionnelle.
Même si "Demi Dieu", comme on l'a entendu aux chiottes, pour qualifier un type pareil c'est peut-être un brin exagéré (à moins que le gars ne parlait à son zgueg, va savoir...).

Donc voilà, pas vraiment un mauvais concert mais certainement une demi-déception.
Pas une mauvaise soirée, non, mais certainement rien d'inoubliable non plus.
Encore un de ces soirs ou on se dit qu'on aurait mieux fait de rester chez soi.
Et qu'en plus ça aurait fait des économies.

Sinon, à part peut-être un beau t-shirt...

Thursday, November 08, 2007



The Rocky Horror Picture Show

Siouxsie à l'AB (27/10/2007)

Revenons donc un instant sur le concert de cette bonne vieille Susan, à l'AB, il y a presque deux semaines. Parce qu'il était finalement pas mal, ce show. Pas extraordinaire, non, pas transcendant mais fort bon quand même...

Première surprise: alors qu'on s'attendait à ce que le spectacle soit aussi dans la salle, que nenni! A peine deux, trois crètes qui ondulent de loin en loin... Mais alors des belles, hein! Des spectaculaires!
A part ça, oui, la moyenne d'âge est fort élevée, fallait s'y attendre, et pas mal de post-trentenaires (pour ne pas dire quadras) ont ressorti quelques accessoires: qui ses Creeps, qui une vieille chemise, un vieux t-shirt ou une très vieille trousse de maquillage.
Tout le monde est en noir, c'est un peu mélancolique, voire parfois limite pathétique.
Mais bon, on est là aussi pour jouer le jeu.

Après la tentative de première partie assurée par les vloems de Tripoli (qui auront quand même le bon goût de reprendre "New Rose") les lumières s'éteignent et le groupe entâme une loooonnnngue intro...

Et tout de suite le ton est donné!

Rien que dans sa manière de monter sur scène comme une reine égyptienne on comprend que Siouxsie va se la jouer star et que peu importe le backing band, le son, la set-list ou les lumières, l'attraction de la soirée ce sera elle et rien qu'elle.

On s'était rassuré à l'écoute de son premier album solo, le fameux "Mantaray" qu'elle vient défendre ce soir et dont la pochette nous faisait craindre la pire des montées en sucette à la Björk. Plan diva et divagations electro-beurk...
Rien du tout, le premier opus post-Banshees et Creatures est un album rock'n'roll, très chargé en guitares et percus tribales, certes fort marqué new-wave et donc limite anachronique mais finalement très savoureux par son côté madeleine de Proust.

Et heureusement car il est désormais certains, au détour du quatrième morceau, que c'est sur lui que sera basé la quasi entièreté du concert.
Neuf des dix morceaux vont être joués ce soir, soit tous sauf le coda "Heaven and Alchemy"...
Un bon morceau, pourtant, qu'on aurait bien vu se substituer au poussif "Sea of Tranquility", par exemple.
Pour le reste, tout passe vraiment bien la rampe, avec une mention spéciale à "Loveless" et à un"If it Doesn't Kill You" au cours duquel on se dit que, malgré ses cinquante piges, la Siouxsie à quand même gardé un sacré timbre et un sacré coffre.
Et une belle ligne aussi!
On se demandait si les photos de promo récemment vues dans la presse avaient été retouchées par Photoshop: eh bien il n'en est rien! Elle a vraiment ces courbes-là, c'est sidérant!
D'autant que quand l'envie lui prend de nous gratifier de quelques pas de danse orientale ou d'un lever de gambette très french can-can, ça en devient carrément affolant, n'ayons pas peur des mots!

Pour le reste on regrettera quand même, surtout à la vue des set-lists londoniennes ou parisiennes, que Bruxelles aie encore une fois fait figure de parent pauvre au cours de cette tournée; niveau classiques nous n'aurons droit qu'à "Dear Prudence", "Spellbound" et "Honk-Kong Garden" avant que le trop court concert - ça devient décidément une bien mauvaise habitude- ne se conclue sur "Cish Cash" de Basement Jaxx et "Hello, I Love You", des Doors. A la place desquels on n'aurait pas détesté entendre "Christine" ou encore "Israël".

Mais après tout, un concert de Siouxsie sans reprise n'est pas vraiment un concert de Siouxsie...

Tuesday, November 06, 2007



Journal de Bord du Capitaine

Coéfficient espace-temps: Tourinnes-la-Grosse 28/10/2007


Gourou's Place

Vite, vite, vite!
Le Nostradamus déviant ayant à nouveau prophétisé la fin des blogs pour dans trois mois, faut que je me dépèche de vous raconter tout ça avant que ça ne nous pète à la figure!
D'autant qu'il faut encore que je vous parle du concert de Siouxsie, tant que je m'en souviens (ben oui, quand on arrive a un âge suffisament avancé que pour encore aller voir Siouxsie en concert et en 2007 la mémoire commence à vous jouer des tours, forcément).

Donc, quatrième "Journal de Bord" et fin.

On va essayer de faire encore plus concis que les précédents: le concert le plus zoulk de l'année et peut-être même de notre "carrière", comme déjà dit ci-dessous!
Une sorte de répète-live partagée avec les toulousains d'OpeNightmare, dans le salon de Gourou qui avait pris soin, pour l'occasion, de décrocher son lustre et de virer son canapé (ce qui ne nous a pas empêché de faire valser les bibelots rien que par la puissance des amplis).
Plein, plein de très mauvaise bière, peu, peu de public (Gourou, sa madame, Stef d'Incobold, sa madame, les membres des groupes et l'ingé-son des français un point c'est tout), un bon chili pour faire passer le tout et une bonne dose de saine et franche camaraderie.
Eh ben c'est tout ce qu'il nous fallait pour terminer la saison dans la rigolade et le rock'n'roll!
Une excellente après-midi (oui, en plus c'était mâtinée enfantine) et une toute bonne soirée, c'était parfait!

Reste qu'OpeNightmare est quand même un putain de bon groupe avec des putains de bons musiciens (et un excellent chanteur, ce qui est plutôt rare pour un groupe de ce niveau) et qu'on espère franchement remettre ça bientôt en leur compagnie dans une vraie salle et devant un public plus fourni. Que ce soit en Belgique ou en France.
Et pour la concision c'est encore loupé!
Caramba!

Thursday, November 01, 2007



Journal de Bord du Capitaine

Coéfficient espace-temps: Bruxelles 26/10/2007


MJ Le Gué - Woluwé-St-Lambert

Troisième et avant-dernier épisode de cette saga des concerts d'automne et certainement le plus réussi.
Pas le plus drôle, hein? Ca, ça doit encore venir.
Non mais le plus réussi...

Néanmoins il n'y a pas grand'chose à en dire qui n'aie déjà été dit cent fois: Le Gué c'est la maison gnagnagna (d'autant plus que c'est désormais là qu'on répète avec les Ratzingers, mon ravissant side-band), on joue devant un public conquis tanani... Le son est pas très bon trouloulou...

Bref, bref, bref...
En résumé express: un extraordinaire concert des Dividers, encore bien meilleur qu'au Dada même si eux-même n'avaient pas l'air ravis, allez savoir pourquoi. Un très bon et fort long concert de notre part avec les deux nouveau morceaux enfin joués dans leur intégralité (et un baptême plutôt encourageant pour le second "(There is) No Curfew" joué pour la toute première fois). Pas mal de monde alors qu'au début on avait vraiment peur quil n'y ait absolument personne. Une after comme d'habitude fort sympathique et voili, voila c'est tout merci bien et à la prochaine fois...

Hop, emballé c'est pesé et rendez-vous l'année prochaine au même endroit (si on y joue pas encore avant, c'est toujours possible) puisque c'est presque devenu une tradition.

Et à bientôt aussi ici pour le compte-rendu du dernier - et plus zoulk - concert de la série avec des toulousains, du chili, de la mauvaise bière, un escalier en colimaçon, des lustres à décrocher et même une ouvreuse et des pototes!

Quelle formidable aventure!

Ah oui: et les photos (ci-dessus: un gué) sont de plus en plus cons, c'est extraordinaire!

Tuesday, October 30, 2007

Heroes and Icons...


(Siouxsie Sioux - b. Susan Ballion 1957)



Journal de Bord du Capitaine

Coéfficient espace-temps: Bruxelles 23/10/2007

Massacrés Belges au Botanique

Allez, on pourra quand même se targuer d'avoir joué deux fois au Bota en 2007, tiens! Et dans deux salles différentes en plus: à l'Orangerie en février (dans le cadre de la Boutik Rock) et à la Rotonde cette fois-ci.
Qui dit mieux?

Bon, on va arrêter de se la péter d'autant que l'affluence était quand même nettement moindre ce coup-ci. Quoi que, 120 spectateurs environ à la Rotonde, c'est quand même pas mal. Et c'était de l'auto-organisation, ne l'oubions pas!
D'ailleurs, profitons de l'occasion pour remercier chaleureusement (quel mot magnifique) nos camarades des Dancing Naked Ladies - et particulièrement Oli - qui ont quasiment pris toute l'organisation à leur charge. Ce qui n'était pas une mince affaire.

On peut donc quand même parler de réussite, ne fût-ce que d'un point de vue "personnel"...

Et puis, c'est gai de jouer au Bota. Les backstages sont chouettes, y a des bières, des fruits, des chips, de la bonne bouffe... Y a même des douches, dites donc... On se fait un peu chouchouter et ça change agréablement des mutliples concerts dans des MJ et des arrières-salles de café.

Et les concerts, justement?
Eh bien, de notre côté, j'étais encore fort malade mais j'ai bien tenu le coup, même sur les morceaux plus trash tels que "This Truck..." ou "I'm a Leprechaun" (dont j'ai néanmoins loupé le début parce que j'étais persuadé qu'on jouait "Fat Boys", faut le faire!).
Il y a eu un petit savonnage sur "Speed City" (je dirais pas de la part de qui, c'est pas mon genre de dénoncer mes petits camarades) et le reste était très bien, avec un son, sur scène et dans la salle, impeccable, comme d'hab' dans ce genre d'endroit.
D'ailleurs tout cela à été filmé et sera sans doute bientôt en ligne sur MySpace et/ou YouTube...
Seul bémol, mais de taille: le final tronqué et abrupt du concert pour cause de débordement! Une raison bien compréhensible en soi mais disons qu'on aurait plutôt préféré qu'on vienne nous prévenir un peu plus tôt, du genre "il vous reste cinq minutes", plutôt que de carrément nous faire éjecter comme des malpropres*.

Quant aux autres... Eh bien Le Prince Harry a donné un excellent concert (même s'ils n'avaient pas l'air de cet avis) mais devant un parterre des plus clairsemés et je dois à l'honnêteté de dire que je n'ai pas vu grand'chose du concert de TDNL, trop occupé que j'étais à frayer et à sketter des pintes au tout nouveau tout beau bar du Bota. Mais ce n'est que partie remise...

Et pour la petite histoire: 7ème jour de détention pour Hercules. Il y a toujours un pied de micro retenu en otage au Bota.


(*beau final sur "The Girl with Sideburns", le nouveau morceau de Gaston qu'on jouait pour la première fois, celà dit)

Monday, October 29, 2007



Journal de Bord du Capitaine

Coéfficient espace-temps: La Louvière 19/10/2007


Taverne du Théatre

Quatre concerts en une semaine ça fait autant de "Journal de Bord" donc, si vous permettez, on va aller à l'essentiel...

Court, concis et efficace. Merci, bonsoir!

Premier des quatre, donc, ce concert à L.A. Louvière (cette mauvaise vanne fera rire au moins une personne) à la Taverne du Théatre en compagnie des brestois de Lost Disciples.

Alors, le moins que l'ont puisse dire c'est que l'endroit n'est pas riant...
Le théatre en question ressemble à une gare polonaise et la taverne au buffet qui devrait logiquement y être attenant!
Un cube, du béton, des courants-d'air... le tout sur une place désert et morne qui, en ce début de soirée, avec ses cafés où l'on picole encore sournoisement derrière les rideaux tirés, ferait passer la Cage-aux-Ours pour un haut lieu de tourisme et de gaudriole (soit dit sans vouloir vexer personne et tout ethnocentrisme bruxello-bruxellois mis à part, hein?! Vous savez comment on est...).

Mais c'est souvent des circonstances les plus apparemment déprimantes que surgissent les meilleures surprises. Et ce concert n'a pas dérogé à la tradition puisqu'on peut dire qu'il s'est vraiment très bien déroulé.

Et pourtant, c'était pas gagné d'avance: cette année fertile en rebondissements médicaux m'ayant gratifié d'une nouvelle pharyngite (ou angine... ou ebola...) avec extinction de voix et tout le toutim, l'ingé-son local et logiquement prévu ayant déclaré forfait et le public tardant à montrer le bout de son nez.
Mais voilà, il en va des concerts en province comme des matchs de l'Union: c'est souvent quand on croit que tout est perdu que le miracle arrive (Je déconne. A l'Union, y a pas de miracles, surtout ces derniers temps).

Et donc tout c'est passé pour le mieux!
Le concert des Lost Disciples était vraiment très bon, très Stooges, très garage avec un chanteur anglophone (c'est un atout) et de vrais dégaines de vieux pirates sur le retour.
En plus les gaillards étaient vraiment sympathiques en diable, que demande le peuple?

Parce que peuple il y avait, finalement!
Surgit d'on ne sait où et on ne sait comment mais venus en nombre. Une sorte d'exploit quand on considère qu'il n'y avait aucun groupe local à l'affiche!
Cerise sur le gâteau, malgré l'absence de l'ingé-son, le son était fort bon, ma foi, ce qui m'a permit de ne pas trop forcer.
Bon, j'étais quand même fort malade, donc il a fallu sucrer pas moins de trois morceaux (dont les deux nouveaux que l'ont voulait tester avant le Bota) et j'ai cru que j'allais claquer sur la montée de "This Truck..." mais, l'un dans l'autre un fort bon concert avec un public assez nombreux, très sympatique et fort... dansant!
Tant est si bien qu'on a vendu CDs et t-shirts et même signé un autographe!
Quand on vous disait que ça tenait du miracle...

Bref, une tout bonne mise en jambe pour le gros morceau, le mardi suivant, au Bota...

A suivre, donc...
(et dans le genre court, concis et efficace on repassera aussi, oui, je sais).
PS: la photo ne représente rien. On obtient ça (entre autres) quand on tape "La Louvière" dans Google Images.

Monday, October 15, 2007


On s'en fout... (5-***)

Je ne reviendrais pas sur la piteuse prestation des Bad Brains (en photo ci-dessus du temps de leur gloire) ce dimanche aux Halles de Schaerbeek.
Un concert quasiment dadaïste, avec un H.R. enturbanné et en costard ânonant plus qu'il ne chantait, d'une voix de canard enrhumé et les mains dans les poches, tandis que les trois autres se démenaient en fond sur un bon gros hardcore des familles entrecoupé de reggae et de dub (enfin, sauf le bassiste qui avait vraiment l'air de subir le truc).

Non, je me permettrais uniquement de dire que 25 dollars pour voir ça, pendant à peine 1h en plus, à tout casser (enfin, ça, c'est peut-être pour le mieux) ça relève de l'escroquerie pure et simple.

Fallait pas s'attendre à autre chose, me souffle l'équipe.

Oui, ben en attendant je me suis fait eu et je râle.
Na!


*baille*

(Je suis plus vieux d'un jour)

Thursday, October 11, 2007




Americans Abroad!

Against Me! à l'AB (Box) (05/10/07)

C'est quand même dingue!

Je me souviens d'un temps que les moins de vingt ans connaissent aussi bien que moi ou nous nous entassions à six ou sept dans des bagnoles pour aller voir Against Me! dans n'importe quelle jeugdhuis du fin fond de la Flandre, voire en Allemagne, et ce vendredi, alors qu'ils passaient pour la première fois à Bruxelles - à l'AB qui plus est - nous étions en tout et pour tout deux à faire le déplacement!
Tout fout l'camp, moi j'vous dis!

Et bien une fois de plus le proverbe s'est vérifié et les absents ont eu tort, tant le set de nos chouchous de Gainesville (Floride) fût impeccable, énergique, en place et - pour tout dire - enthousiasmant.

Certes, certes, on peut pérorer sans fin à propos de leur dernier album, le finalement fort bien nommé "New Wave", sur sa production trop plate (due à Butch Vig, maudit!) sur sa dérive popifiante et sur les palampalam de "Thrash Unreal", entre autres. Il n'empêche que, sous ses dehors d'album au virage commercial affirmé et ses côtés easy listening (toutes proportions gardées, faut pas déconner) on y retrouve toute la force mélodique de leurs premiers efforts, toute la rage communicative de leur leader Tom Gabel et toute la force quasi schizophrénique de leurs textes politiquement engagés et tirant souvent à boulets rouges sur l'industrie du disque.
Le tout malheureusement un peu raboté par une production trop classique et lénifiante, il est vrai...

Mais comme prévu, une fois débarassés de leurs oripeaux popinnets, les nouveaux titres se transforment sur scènes en autant d'hymnes aussi fédérateurs que râgeurs.
Et heureusement d'ailleurs, car le set de ce vendredi faisait quand même la part belle au nouvel album.
Ouverture sur "Up the Cuts", clôture sur "The Ocean" et six autres titres du même tonneau (des hénaurmes "Thrash Unreal" ou "White People for Peace" au funkysant "Stop!" en passant par l'étonnante semi-balade "Borne on the FM Waves of Love") entrecoupés d'autant de classiques issus des trois premiers opus ("Pints of Guinness..." en troisième morceau, ça donne une idée de l'ambiance).

Portés par un son impeccable (même si, pour une fois, on se dit que ça aurait pu aller un chouïa plus fort) qui rendait bien justice aux harmonies vocales et aux choeurs de football qui sont la marque de fabrique du groupe, Against Me! a livré un set très court (1h20 à tout casser) mais aussi très riche et très intense.
Tom Gabel et le bassiste Andrew Seward s'amusent visiblement comme des petits fous et celà s'avère plutôt communicatif - même s'il l'on regrette un peu qu'ils ne s'adressent pas plus souvent au public - si l'on en juge par les multiples pogos, stage-diving et autres envahissements de scène franchements bon enfant qui avaient cours ce soir-là.

Un seul regret, le seul et unique rappel qui cloturait de manière un peu abrupte un concert jusque là plutôt généreux (vingt morceaux en à peine plus d'une heure, avouons que c'est quand même assez de la balle comme on dit à l'Union).

Mais c'est peu de choses et on se dit "vivement la prochaine fois" en espérant seulement qu'on soit pour le coup un tout petit peu plus nombreux à répondre à l'appel.


(A part ça, dimanche, je suis aussi allé voir Pro-Pain au Magasin 4. Pas grand' chose à en dire sinon que c'était très bien, qu'il y avait une fort bonne ambiance (c'était l'anniversaire du chanteur), qu'ils sont toujours en short mais moins gros que dans mon souvenir, que les pogos et autres circle pits étaient moins violents que redouté et que mes oreilles ont sifflé jusqu'hier. Rock'n'roll!)

Tuesday, October 09, 2007



Journal de Bord du Capitaine

Coéfficient espace-temps: Bruxelles 28/09/2007

"New" Dada Bar

Et voilà donc, c'était le concert de rentrée.

Concert de rentrée également pour le Dada (enfin, pas tout à fait, Butcher Boogie ayant essuyé les plâtres - et c'est vraiment le cas de le dire - le vendredi d'avant) dans ses nouveaux habits de fête.
Lesquels habits n'étaient pas entièrement terminés, d'ailleurs, les travaux d'insonorisation étant toujours en cours avec pour résultat de raboter la jolie scène d'une bonne moitié, ce qui la fait furieusement ressembler au scheïle podium sur palettes de l'ancien Dada (rue Fossé aux Loups pour ceux dont la mémoire n'est pas encore entièrement dissoute dans l'alcool).

Et on peut dire qu'il est assez sympa, le nouveau Dada... Ils ont bien fait ça, allez!
C'est plus clair, plus aéré et en un mot plus convivial même si la configuration au niveau du bar transforme, comme dans l'ancien, une partie de la salle en espèce de couloir dans lequel il n'est pas facile de manoeuvrer.

Mais foin de considérations d'architecte de buvette de foot, qu'en était-il du concert?

Eh bien de notre côté une fort bonne prestation ma foi, même si le taux d'alcoolémie générale a donné lieu à quelques approximations rigolotes.

Et deux trois surprises comme la visite d'une forte délégation en provenance du Pantin, un incident à base de bière volante (le verre, pas le liquide, c'est bien ça le problème) opposant Gourou à un habitué du lieu et le pogo éclair (45 secondes à tout casser) d'une bande de psychos ayant surgit de l'espace pour danser sur "New Rose".
Ajoutez à ça les cascades habituelles, près du sol ou dans les airs et voilà encore une soirée qui aura fourni deux trois souvenirs cocasses, tenez.

Mais la vraie sensation de la soirée, à tout Seigneur tout honneur, c'est du côté des Dividers* qu'il fallait la chercher.
Un set réellement impressionnant, avec des morceaux qui s'éloignent de plus en plus du punk (du moins tel qu'on l'entend) pour se rapprocher d'une certaine forme de metal avec un fort penchant pour Slayer, comme s'accordaient à le dire la plupart des observateurs subjugués (oui, "et saouls", aussi).

Une prestation détonnante (et visuellement impressionnante, surtout du chef de Chris) que vous pourrez - que vous devez! - découvrir lors de notre prochain concert ensemble, le 26 octobre prochain au Gué!




(*la photo)

Wednesday, September 26, 2007


La Fiancée qui venait du Froid.

The Raveonettes à l' AB Club (24/09/07)

Il y a quelque chose de spécial qui lie les Raveonettes à Sport Doen.
C'est en effet la très ouh la la Sharin Foo, bassiste du duo danois, qui lança un soir, en ouverture de l'uns de leurs concerts, la fameuse phrase "Good evening, we are The Raveonettes and you are not" qui devint par la suite notre slogan et le titre de notre EP (en remplaçant "The Raveonettes" par Sport Doen évidemment, sinon ça ne veut rien dire, bande de bredins).
Et c'est également leur morceau "Beat City" qui m'a inspiré lorsque j'ai écrit "Speed City", pour notre première démo.
Donc, allez ouais, on peut que je ressent une affection particulière pour ce groupe, qui dépasse peut-être un peu les simples considérations musicales, c'est vrai...

A part ça, j'avais beaucoup apprécié leur mini-album "Whip it On", sa sonorité très garage et cette manière qu'il avait de mèler les mélodies sixties bubblegum à un mur de guitares noisy très réminiscent de The Jesus and Mary Chain.
Par contre, c'est peu dire que je suis resté sur ma faim une fois leur premier véritable album sorti.
Trop produit, trop lisse et surtout beaucoup trop gentillet à mon goût.
Au point même que je suis passé complètement à côté du suivant, "Pretty in Black".
Le souvenir d'un pénible concert à l'AB Box au cours duquel la brave Sharin avait dû parer à l'extinction de voix de son compère Sune Rose Wagner en chantant toute seule avait achevé de m'éloigner du groupe.

Les Raveonettes avaient fini par disparaitre discrètement de mon univers musical.

Et puis arrive cette fameuse année 2007, tellement aride point de vue concerts qu'une fois la bise automnale venue, poussé par le manque et la frustration, je me suis jeté frénétiquement sur à peu près n'importe quelle place.
Dans cette débauche de spectacles partant absolument dans tous les sens (de Siouxsie à Pro Pain en passant par Against Me! et Hermano) surnageait, en ce début de rentrée, le concert des Raveonettes à l'AB Club...

Complètement étranger à leurs récentes compositions et n'ayant plus écouté les anciennes depuis des lustres, je me rendis donc à l'AB plus poussé par le désoeuvrement et le côté "c'est peut-être pas gratuit mais c'est quand même pas cher" (10 euros, vous avouerez) qu'autre chose. Sans doute pas complètement avec des pieds de plomb mais n'attendant et tout cas rien (mais alors là, rien) de cette soirée.

Et c'est peut-être pour ça que j'ai été aussi agréablement surpris.

Portés par un son impeccable, boostant magnifiquement leurs rythmes binaires, guitares grasseyantes, basses groovy et larsens en tous genres, les Raveonnettes, toujours aussi peu communicatifs (surtout le lymhatique Sune) ont livré là un set impeccable.
Remontés à balles de guerre et visiblement ravis d'étréner sur scène les compos du futur "Lust Lust Lust" (sortie en novembre), le couple aux harmonies vocales toujours aussi envoutantes a réussi à faire passer la barre tant aux nouveaux titres qu'aux plus anciens ("This Great Love Sound", "Attack of the Ghosts Riders", "Chain Gang of Love", ...), aidé en cela par un efficace mais étonnant batteur barbu casquetté-casqué.

Un set court, très en place auquel il ne manquait rien, si ce n'est mon chouchou "Beat City" (qui aurait pu remplacer la très dispensable reprise de Stereolab, par exemple).

Et puis c'est toujours un vrai plaisir de voir un groupe se mèleraprès coup au public, boire un verre, tailler le bout de gras (Aaaah! Voir Sharin de près!) et s'occuper lui-même de son merchandising.

Quand je vous disais que c'était une soirée sans prétention...

Wednesday, September 19, 2007


Et voilà encore un beau flyer!
Massacrés Belges au Bota!
Là aussi, tout est écrit dessus (avec une faute: "Sport Doen" en deux mots, didju! Matt, Matt, Matt... Quand comprendras-tu?).
Cette admirable chose est, comme d'habitude, téléchargeable sur les Massacrés leur site, c'est à dire ici!
Alors, n'hésitez pas, faites circuler et viendez nombreux le 23/10 à la Rotonde.
Sans oublier le 28/09 au Dada et le 19/10 à La Louvière, bien entendu...

Tuesday, September 11, 2007




Prochain brol...

Tout est écrit dessus...

Monday, September 10, 2007



Massacrés Belges au Bota!

Une fois de plus, il n'y a pas de raison que le blog soit en reste pour ce qui est de communiquer ce genre d'info.
Donc voilà: après l'expérience plutôt réussie de la Boutik Rock (en février, rappelez-vous! Mais si...) nous voici donc de retour au Bota , ce 23 octobre, en compagnie de deux de nos ravissants coreligionnaires Massacrés, j'ai nommé les Dancing Naked Ladies et Le Prince Harry.

Et pour me citer moi-même parce que j'ai la flemme de réécrire tout un truc:

"Cet événement haut en couleur et probablement fertile en cascades et en décibels se tiendra cette fois à La Rotonde. Le PAF est fixé à 10 € en prévente, 13 € sur place et 7 € si toi aussi, veinard, tu as ta Bota'Carte.
Elle est pas belle la vie?
Donc, qu'est-ce qu'il te reste à faire Jean-Jacques (ou Juliette, c'est selon)? Eh ben à réserver ta soirée et à courir acheter ta place, bien sûr!"

Voilà, tu en voulais du copié/collé, tu en as eu!

Avant ça, concert au Dada le 28/09 et à la Taverne du Théatre (La Louvière) le 19/10, bien entendu.

Pour le reste, consultez l'agenda ici.

Et à tshaw le amis!

Thursday, August 23, 2007



Journal de Bord du Capitaine

Coéfficient espace-temps: Dour 17/08/2007

KooolFest 2007

Et alors quoi?

Niveau technique tout à évidemment foiré (c'est pas comme si on s'attendait à autre chose mais bon) donc, les rares personnes qui ont vraiment voulu suivre ce concert sur le Net - et il y en a eu, je l'jure! - en ont été pour leurs frais.

Par contre, le KooolFest en lui-même fût une grande réussite: la bière et l'andalouse ont coulé à flots, il y a eu des farandoles, des cascades, un strip-tease, du tichisme, un barbecue, des badges roses et bleus et toujours plus d'amour dans les retours.

Et nous n'avons pas été en reste avec le concert le plus "à l'arrache" que nous ayons fait depuis... Oh! Au moins depuis feu le 111 à Louvain-la-Neuve (où il y avait quand même Kleenex, c'est dire).
Un concert entièrement au jugé, vu qu'on entendait quasiment rien de ce qu'on faisait mais, didju!, qu'est-ce que c'était rigolo, dites donc.

Avec, pour l'occasion une set-list enrichie et que, pour une fois, nous avons pu jouer dans son intégralité.

Bref, rien que de la joie et du zoulk pour petits et grands.

C'est bien simple, on en redemanderait!

Et encore bon annif Kooolman (et son madame)!



On s'en fout! (4-***)
Dimanche, frustré par 10 heures de boulot non-stop, je suis allé me changer les idées en buvant des canettes tièdes devant le concert des Wampas, place Rouppe.
Eh bien, je m'en excuse d'avance auprès des fans et de Marteau mais je dois quand même dire qu'entre punk festif à deux balles et longs morceaux chiantissimes à la limite du psyché, un concert des Wampas, même gratuit, c'est encore trop cher!
Tetcheu!
*baille*
(Je suis plus vieux d'un jour)

Thursday, August 16, 2007



I swear it's true! I saw it on the Internet!

"Si la technique le veut bien et si la météo le permet" (autant dire que c'est pas gagné) le concert au KooolFest de ce vendredi 17/08 sera retransmit "live" sur le ouaibe.

Si vous voulez le voir de vos yeux, connectez-vous sur www.kooolman.net/blog/ (attention aux trois "o") aux alentours de 20h30, demain.

Ca risque d'être rigolo...

Monday, August 13, 2007

Heroes and Icons...


(Dave Lombardo - b. 1965).

Friday, August 10, 2007



On s'en fout! (3-***)

C'est décidé, les carabistouilles du Cosmani genre Chicon d'Or et autres chaines de l'amitié à la mord-moi-le-blogue, désormais j'y répondrai ici et avec le plus de retard possible.

Dernière en date (enfin, ça remonte quand même un peu mais justement...), un brol ouskon doit se refiler les bonnes adresses locales en matière de bouffe, fringues et autres billevesées.

Comme je m'emmerde et que je suis d'humeur badine, here comes the vote of the molvanian jury:

-Snack: pour moi, un snack est un snack donc par définition un brol immonde où l'on est bien obligé d'aller bouffer à midi quand on bosse. Si ça devient bon, c'est plus un snack. C'est p'têt' con mais c'est comme ça. Et qu'on ne vienne pas me tartiner les blafetures avec des trucs de type Exki, Pulp ou autres "Pain Quot' " (ça existe encore, ça?): j'en ai rien à caler.

Donc, à part effectivement peut-être "Au Suisse" - mais c'est vraiment pour dire - je passe, merci.

-Fringues: Ah ah ah ah ah ah ah !!!

...Allez!

-Bouquins: Libris, FNAC, Tropismes (de temps en temps) et pour les BD: Brüsel. Point barre.

-Disques: on pourait toujours commencer à se la pèter "j'achète mes disques à Londres dans les magasins d'occases" (y en a qui se gênent pas), mais allez non: Caroline Music (plus la FNAC et MediaMarkt de temps à autres et pour les mêmes raisons que tout le monde).

-Bouffer: pour ce qui est de la cuisine bruxelloise, décidément très à la mode, les Stekerlapatte, Viva M'Boma et autres cantines branchagas, si c'est pour bouffer entouré de gnomes bobos qui kiffent la vibe, merci bien.
Le Spinnekopke, depuis que ça a changé de direction c'est devenu portenawak. Et le Zinneke à Schaerbeek, c'est bon mais vraiment sans plus.

Donc je rejoindrais l'avis de ché plus qui chez Coosemans: autant te mijoter une bonne recette vintage de ta vraie boma et te la manger 't huis.

Si en plus elle t'as légué le secret de ses ballekes/stoemp carottes, alors...

Sinon:

-Rital: Italy-Italy à Woluwé (eh ouais!)
-Japonais: Izaka-Ya, Chaussée de Vleurgat.
-Thaïlandais: Davi Thaï, rue Van Praet.
-Indien: généralement n'importe quelle gargotte fait l'affaire.
-Français: un fantasme encore jamais réalisé: le St-Boniface (devant l'église du même nom): cuisine de terroir authentique, triperie, cassoulet, plats mijotés et spécialités lyonnaises. Visiblement pas pour les fillettes mais sommes-nous des fillettes?
Hein?
Après tout...

-Frites: chez Bompa, croisement rue de la Brasserie/avenue de la Couronne à Ixelles. Le Frit' Flagey, effectivement assez surfait mais présentant l'avantage d'être juste en bas de chez moi. L'inénarrable Kèchoz de l'avenue du Parc à St-Gilles, en zo voort...

Et la Maison Antoine? Qu'ils aillent mourir à Clabecq, merci.

-Cinq endroits où emmener les touristes:

1. C'est obligé que ce soit à Bruxelles?
Sinon je les emmène à St-Idesbald: Rodenbach-grenadine, gaufres de Bruxelles-chantilly, sortie au Byblos (et pas au Barbu! Hérétiques!), snooker, luna-park, crevettes et tartines beurrées et on termine à 5h du mat' debout sur un bac de Maes au bout d'un brise-lames à la marée montante.

Ou alors on peut aller voir si le café Hell's d'Ostende existe toujours, histoire de se (faire) casser un bras...

2. Tarte à la crème: la Grand'Place!
Pour l'avoir visitée en compagnie d'une roumaine (ah ah!) juste après la mort des Ceaucescu - ou des acteurs qui jouaient leur rôle à la télé - je peux vous dire que, pour les touristes, l'effet est saisissant!

3. La buvette de l'Union.
Non, déconne!
Quoi que...

4. Le Moeraske (j'ai toujours cru qu'on disait "la") pour avoir habité juste à côté pendant quelques années, je confirme que, même pour un naturophobe de mon acabit, ça l'effectue assez bien. Peu d'alligators, néanmoins, mais des tortues à tympans rouges longues comme l'avant-bras! Cool!

5. Sinon, Vladislav, si tu as la nostalgie de ta Pologne natale, je peux toujours t'emmener faire un tour au Ban-Eik (où j'ai grandi) ou à Helmet (ou j'ai - heureusement de moins en moins! - de la famille) tu ne seras pas dépaysé, tu peux me croire!

-Je fais passer:

A personne car je m'en branle sévère.


*baille*


(Je suis plus vieux d'un jour)

Tuesday, August 07, 2007



Punk pas mort: Les 10 indispensables

(ou And Now, for Something Completely Different...)

9.10. Bad Religion "The Gray Race"

Wééééééééééé!!!!! Je saaaaiiiis!!! Punk à roulette! Punk à mèches! Punk en chocolat!

Je sais, je sais! Je vous entends d'ici!

Et je vous emmerde!

Y a rien à faire, je les aime, eux.

Et toutes les périodes encore bien.

Et pourtant, il y en a eu des changements!
Des changements de line-up, des changements de label... Et même de francs changements de style!
Bien simple, depuis le début il n'y a que l'excellent chanteur Greg Graffin qui ai tenu le coup et qui soit présent sur tous les enregistrements (le bassiste Jay Bentley est d'origine également mais il a connu des éclipses).

Alors oui, bien sûr, les puristes me reprocheront d'avoir choisi "The Gray Race", album pop s'il en est!
J'entends déja râler (décidément...) "pourquoi pas "Recipe for Hate", "Against the Grain", "No Control" ou même "Suffer"?"
Pourquoi pas un des albums des débuts, plus franchement punk-core, voire même metal (certains morceaux de "How Could Hell Be Any Worse" flirtent carrément avec le hard rock. Et que dire des synthés et des réminiscences psychés d' "Into the Unknown"?)?

Pourquoi celui-là plutôt q'un autre, donc?
Et bien tout simplement parce qu'à l'instar de "Rocket to Russia" des Ramones, ce qui impressionne le plus avec cet album c'est l'incroyable collection de chansons - on pourrait presque parler de tubes pour chacune d'entre elles - qui le composent.

Continuant à creuser le sillon que le groupe a tracé depuis quelques années (l'album date de 1996), "The Gray Race" enfonce le clou d'un punk rock hyper mélodique, aux influences metal totalement digérées, aux refrains plus accrocheurs les uns que les autres et dont les choeurs, pourtant tarte à la crème dans ce genre de musique, ne font que renforcer la qualité.

Joués pieds au plancher avec une énergie et une bonne humeur communicative - et ce, parfois, malgré la gravité des sujets abordés - les morceaux s'enchainent sans jamais baisser en qualité ni en puissance.
"Come Join Us", "The Gray Race", "Parallel", "Ten in 2010", "A Walk" (bien sûr!) et bien entendu le seul véritable tube planétaire (ah!ah!) du groupe, l'hymne "Punk Rock Song", défilent comme autant de perles à la fois évidentes, catchy et d'une qualité d'écriture incroyable (certains morceaux se permettant même le luxe d'une structure non-linéaire, chose extrèmement rare dans ce type de musique).

Niveau textes, on est également dans une autre dimension, grâce aux talent de plume du toujours étonnant - et multidiplomé - Greg Graffin.
Que ce soit dans la critique sociale "au quotidien" ("Drunk Sincerity") ou dans l'observation plus politique ("The Streets of America"), le chanteur de Bad Religion se fend toujours de paroles à la fois poétiques et engagées, à la limite du pamphlet.
Le tout magnifiquement servi par son chant, très mélodique, et sa voix, si particulière là aussi pour un genre pourtant extrèmement balisé.

En fin de compte, la seule chose que l'on puisse reprocher à cet album presque parfait (à part son insupportable pochette quasi impossible à replier après usage) c'est l'absence de l'autre membre fondateur - et principal co-compositeur - du groupe, Brett Gurewitz (également créateur du label Epitaph, qui ne réapparaitra que sur l'album "The Process of Belief" en 2002).

Mais, baste, tout cela n'est que chipotage et - à l'heure ou sort leur excellent nouvel opus "New Maps of Hell", lequel retrouve assez étonnamment certaines sonorités punk-core de leurs débuts - saluons la longévité et surtout la qualité d'un groupe finalement en activité depuis près de 30 ans en réécoutant cet album que ses mélodies implacables ont rendu intemporel.

Et en reprenant tous en choeur: "this is just a punk rock song/written for the people who can see something's wrong/like workers in a factory we do our share/but there's so many other fuckin' robots out there/and this is just a punk rock song!"

Vlan!

Tuesday, July 31, 2007





Journal de Bord du Capitaine

Coéfficient espace-temps: Dour 13/07/2007


Dourfestival 2007

Dour...

Ah oui! Dour!

Il est presque temps d'en parler de ce concert.

Donc, Dour...

Deuxième jour, vendredi 13, une scène plus loin que la dernière fois (le Dancehall, aussi étonnant que cela puisse paraitre).
Un chapiteau colossal (du genre de ceux que l'on peut voir au Graspop. 7000 places à ce qu'il parait), pas mal de monde (1000 personnes d'après la police, 2000 d'après les organisateurs, plus peut-être...) qui encore une fois est resté jusqu'au bout, un son moins bon qu'il y a deux ans au niveau des retours, plus claquant encore au niveau de la façade (merci Gilou), une intro (merci les Pogues) et une présentation (merci Ponpon), des Bifi Rolls (merci l'organisation), du pinard, de la bière, du Cécémel (pas merci les sponsors! Et le Chocovit, c'est de la merde peut-être?), des farandoles, un micro HF, des singeries dans le public, de l'andalouse et toujours plus de flûte de pan dans les retours.

Bref, encore une fois un bon concert, un bon souvenir... Une bonne journée quoi...

Niveau festoche, le moins que l'on puisse dire c'est que ça commence à s'essoufler.

C'est trop grand, il y a trop de monde, ça devient beaucoup trop cher (15 euros pour le camping, faut pas pousser) et ça ressemble de plus en plus à une grande rave avec quelques maigres concerts l'après-midi pour contenter les rares pélots qui viennent encore vraiment pour la musique (parce que ceux qui apparaissent à partir de 22h pour danser jusqu'à l'aube sur du DJ Boum-Boum, venez pas me dire que c'est pour ça qu'ils viennent, hein!).

C'est triste à dire mais, pour paraphraser certains, cette année il n'y avait vraiment pas d'affiche!
Enfin, pour être plus précis, tout était axé sur l'electro, le hip hop et le festif.
Et sur les même sempiternels groupes de pop belgo-belges qui tournent en rond dans toutes les kermesses au boudin du pays.

Rien en vrai rock'n'roll, quasi rien en punk et en metal... Une belle affiche hardcore mais ultra-rabachée...

Bref, c'est pas pour cracher dans la soupe mais l'année prochaine (année du vingtième anniversaire) il faudra faire un gros effort côté prog' pour que je me déplace, surtout les quatre jours!
D'autant qu'avec le record de crasse (les fameux "sanitaires" du camping, pinaize!) atteint lors de cette édition (sans parler de l'odeur sur le site)...
Enfin...

Point de vue concerts, pas vu grand'chose (12 concerts en deux jours, c'est très peu) mais en résumé - et en vrac: NoMeansNo, Sick of It All, Walls of Jericho, Brujeria, Black Cobra et surtout K-Branding étaient excellents.
Griots & Gods (a.k.a. The Young God vs. Dälek): ultra-décevant!
Gomm (vu par hasard): ridicule mais le crossover Blondie/Black Sabbath dans une même reprise était plutôt rigolo.
Converge: très mauvais.
Goose, les Chemical Brothers du Plat Pays: portenawak! et les Dropkick Murphys pas mal mais plombés par un son vraiment - mais alors là vraiment - à chier (la norme sur la Last Arena d'après ce que j'ai dire entendu ici et là).

Bref, rien de transcendant...

Reste qu'on s'est quand même bien amusés de manière générale.

Mais tout bien réfléchi, deux jours et deux nuits, ça suffit amplement!

Friday, July 20, 2007



On s'en fout! (2-***)

L'été on s'emmerde, on est tout mou, on a le courage de rien...

C'est donc la saison des Chicons d'Or chez l'ami Cosmani!

Et comme j'ai moi aussi la flemme de poster ces derniers jours, je vais revenir un instant sur mon vote pour la section "internationale" (laissons de côté le sempiternel lynchage belgo-belge actuellement en cours, passablement fatiguant).

On reviendra sur Dour ( et sur "Punk pas mort", 9ème du nom) plus tard...

Parce que voilà, dans ce genre de trucs c'est toujours la même chose: on vote de manière un peu précipitée, pas très réfléchie et après on regrette!

Mon vote pour le Chicon d'Or International était donc le suivant:

1. Guns'n'Roses.
2. Radiohead.
3. Manu Chao.
4. Björk.
5. Bon Jovi.

Depuis j'ai réfléchi et je me suis dit, d'abord, que voter pour Bon Jovi ça revenait à tirer sur cette bonne vieille ambulance - donc "à quoi bon?" - ensuite que j'en avais oublié quelques uns. Et des sévères!

Après mûre réflexion (et accompagné d'une explication, cette fois) mon vote final sera donc plutôt:
1. Simply Red (Aaaah! La Bête! La Bête!)
2. Jamiroquai (La Bête avec un Chapeau!)
3. Guns'n'Roses (de la musique de beauf, par des beaufs, pour des beaufs)
4. Radiohead (probablement la bande de branleurs la plus surestimée de l'Histoire de la Musique)
5. ex-aequo (je suis pas parvenu à les départager): Björk (ou Le Mystère des Voix Vulgaires) et Manu Chao (ou l'altermondialisme à la portée des soirées mondaines).

Et comme je m'emmerde toujours autant et que j'ai constaté que nos amis franskiljoen - sans doute trop facilement catalogués "variétoche" plutôt que pop ou rock - n'étaient quasiment jamais cités, je me fend d'un classement "Spécial French Touch" avec:

1. Renaud (..."et le roi des cons, sur son trône, il est français, ça j'en suis sûr"...)
2. Raphaël (l'équivalent humain d'un crissement de craie sur un tableau noir)
3. Jean-Louis Murat (le Jean-Marie Bigard de la chanson française)

4. De Palmas (deux mots: TA GUEULE!!!)

5. ex-aequo (pour faire bonne mesure): Zazie (Vereer, bien entendu. Aussi surnommée "La Scie Musicale". Reine incontestée de le rime riche et de la rengaine à deux balles) et Indochine (sans commentaires).
Hors concours: Olivia Ruiz pour cette insupportable scie (encore!) qu'est "La Femme Chocolat".

Voilà, voilà.
*baille*
(Je suis plus vieux d'un jour)

Sunday, July 15, 2007


Merci bien les gens!
voici la première photo de "muddy" Fred lors du concert de ce vendredi 13 à Dour. En espérant qu'à cette heure il soit toujours vivant. Tout le monde s'est bien amusé et vive les micros HF.

Sunday, July 08, 2007



Sport Doen - Dour Sports, c'est reparti!*

Voilà, voilà, voilà... Pour ceux qui ne le savent pas encore... Voilà, voilà...
Je ne vois pas pourquoi on ne ferait pas circuler l'info sur le blog aussi, après tout...

Donc, Sport Doen rejoue à Dour, ce vendredi 13 juillet 2007!
C'est au (ou "à la") Dance Hall (oui, bon, sans commentaires) et c'est à partir de 12h55.

Et, bien entendu, il y aura de l'amour, de la hargne et des surprises genre: des hommes et des femmes nues, des farandoles à l'envers, des films de capes et d'épées, des pertes de chaussettes, de l'amour de cinéma, du riz au lait, des récitals de Maurice Carême et des pizzas refroidies pour gens seuls qui s'ennuyent...

Enfin, si on à le temps...
Sinon on va juste jouer un peu de rock'n'roll mais ce sera pas mal quand même, vous allez voir!

Alors, est-ce la peine de vous le dire? Soyez-là ou soyez carré, Bon Djeu!!!

A VENDREDI!

PS: à noter, la présence en ce chatoyant festival de trois autres formations Massacrées: The Dancing Naked Ladies (juste avant nous le vendredi sur la Last Arena), K-Branding (le samedi, Last Arena aussi) et Blutch (jeudi/La Petite Maison dans la Prairie).




(*celui qui a rajouté "pour un Dour" est prié de sortir)

Journal de Bord du Capitaine
Coéfficient espace-temps: Bruxelles 08/06/2007
Café-concert à l'Antichambre

Tetcheu! J'ai failli l'oublier, celui-là! C'est dingue, la vie, quand même...

D'un autre côté, c'est pas non plus comme si il y avait grand'chose à en dire, hein...

Bon, l'Antichambre, c'est un peu la maison...
Plus que Le Gué, même!
Et un concert à la maison, c'est toujours un peu plus facile.
On est en terrain conquis... On joue devant un public déja convaincu, ou presque...

Donc, un concert sur du velours dans une MJ bien remplie: le ban et l'arrière-ban, les amis, la famille. Barbecue, pintes à profusion, pas de scène, matos minimaliste...
Donc oui, voilà, que dire?
Que le set était court et efficace, le son étonnamment bon, les spots trop chauds et la prestation - comment dirais-je? - humide et fort près du sol.

Que, comme toujours en cet endroit, la troisième mi-temps s'est prolongée très tard et fût fort arrosée.
Et que the rest is history.
C'est tout?
Oui, allez, on va dire que c'est tout.

(et, non, j'ai pas trouvé d'illu plus con).


Sunday, June 17, 2007



Journal de Bord du Capitaine
Coéfficient espace-temps: Bruxelles 29/05/2007

Magasin 4 once again!

Allez, allez, circulez!

Terminons donc ce panorama des concerts printaniers par ce nouveau passage au Magasin 4 - terrain de cascades s'il en est - en compagnie de nos amis franskiljoens d'Illegal Process (from Montpellier, combien de fois faudra-t-il vous le dire?) et de nos non moins camarades, flamoutchs ceux-là, des Powerkrauts (uit Tongeren - Café de Hel).

Eh oui, bon, allez, avouons-le d'emblée: ce n'était pas la foule des grands soirs!

Mais il faut quand même bien dire que l'on héritait de la date la plus ingrate possible: un mardi, lendemain de long week-end, fin de mois (donc plus de thunes) et en période d'examens!
Qui dit mieux?

En plus, on rejouait à Bruxelles dix jours plus tard et gratuitement (oui, comme d'hab': "on y reviendra").

Donc peu, très peu de monde en ce mardi soir au Magasin 4!
Mais bon, on a fait contre mauvaise fortune bon coeur, comme on dit...
Surtout nous, qui étions finalement les mieux placés de la soirée. En deuxième position. L'étage noble sur l'affiche!

Pour être honnête, c'et surtout pour les braves Powerkrauts que ça a dû être le plus dur: ouvrant la soirée ils ont dû jouer devant un grosse vingtaine de personnes!
Au Magasin 4, en plus, c'est un peu tristounet...

Presque idem pour Illegal Process qui compensent cet état de fait par une énergie et un sens du spectacle indéboulonnable!
Bien qu'avec leur nouveau chanteur, un petit peu moins charismatique que le précédent et l'absence d'un second guitariste, leur puissance de feu se soit quelque peu étriquée.
Pour tout dire, j'ai été moins impressionné que la dernière fois, à Rixensart.
Mais ce n'est pas grand'chose et il est probable que quand ils auront (re)trouvé leurs marques au sein de cette nouvelle mouture ils redeviendront la machine de guerre punk/hardcore de jadis. Celle dont les murs du salon de Gourou se souviennent encore.

Je ne m'attarderais pas sur notre prestation, fort dans l'énergie, un peu moins dans la précision et singulièrement dépourvue de cascades (au grand dam de certains) pour retenir celle, dans le public cette fois, des insolents Dividers, des incontournables State of Nature et des deux membres du B.E.C. présents ce soir-là.

C'est eux qui et quelques autres qui nous ont permi de transformer cette soirée sans celà un peu terne en une vraie réussite rock'n'rollesque.

Merci les gars, vous êtes de vrai potes!

Et tant pis pour ceux qui n'y étaient pas!

Wednesday, June 13, 2007



On s'en fout! (1-***)

Hier, sommet de beaufitude et de désoeuvrement, j'ai réécouté mes vieux Maiden (enfin, les cinq premiers, les "classiques". De "Iron Maiden" à "Powerslave", quoi) en buvant de la bière.

Résultat des courses: "Hallowed Be Thy Name" reste leur meilleur morceau, haut la main, et aujourd'hui j'ai la tête dans le cul...


*baille*

(Je suis plus vieux d'un jour)

Tuesday, June 05, 2007




Journal de Bord du Capitaine

Coéfficient espace-temps: Tongres 18/05/2007

Après la France, la Flandre!
Les concerts se suivent et se ressemblent, du moins du point de vue de l'affluence.
Pas grand'chose à dire de celui-ci, qui se tenait au Café De Hel, à Tongres, patrie d'Ambiorix (et pas de Vercingétorix, ça n'a rien à voir) si ce n'est qu'on a facilement dû jouer devant douze personnes.
Pas moins!

Alors que raconter si ce n'est que le Café De Hel est un très chouette endroit (genre La Zone/Magasin 4 mais en plus rock'n'roll. Avec des fresques des Ramones et des Misfits au mur), que les membres des Powerkrauts sont des gens charmants qu'on a d'ailleurs fait rejouer depuis (on en reparlera), que les quelques jeunes présents étaient, par une facétie du décor, plutôt massés - enfin, "massés"... - derrière la scène (et jouaient au kicker, demandez à Fred VDH qui entendait le bruit des balles derrière lui pendant qu'il jouait) et que grâce aux accessoires disséminés dans la salle (billard, canapé... ) j'ai pu inaugurer de nouvelles cascades?

Et bien rien.
Ou pas grand'chose.
Concert sans histoires, public absent, bière en abondance, retour maison.

Et avec ça, on n'a toujours pas eu nos frites!
Heroes and Icons...


(René Goscinny - 1926/1977).

Tuesday, May 29, 2007



Journal de Bord du Capitaine

Coéfficient espace-temps: France 10-11-12/05/2007

Jour 3: Toulouse (Le Burgaud)

Quand on y pense, c'était quand même quatre belles journées de vacances.
Et surtout celle-là...

Réveillés pas trop tard mais avec quand même sur la tête une solide casquette (n'est-ce pas Gaston?) nous nous sommes comme prévu dirigés vers la mer (enfin, un lac salé ou un truc du genre, faudrait demander au locaux... Bref, une étendue d'eau, quoi. Les Etangs d'Ixelles mais en plus grand) en compagnie de nos hôtes Charly et Hélène afin d'y manger des huitres et autres produits de la mer (ou des Etangs d'Ixelles, enfin, vous m'avez compris).
Et tout ça cette fois-ci sous un cagnard pas possible, succeptible de nous extorquer à tout moment la dernière goutte d'eau présente dans notre organisme et par là d'accentuer douloureusement notre gueule de bois.
Saloperie!

Mais bon, ne boudons pas notre plaisir: les huitres étaient fameuses et leur iode additionné de vin blanc nous a sérieusement retapés (sauf certains qui n'aiment pas "le poisson et tout ce qui va avec").
Curiosité locale: la tièle!
Une sorte de pâté en croûte composé de calmars.... Oui, de prime abord ça étonne mais en réalité c'est une pure merveille!
Par contre, les énormes moules crues rouges-orangées, surtout un lendemain de cuite, faut s'accrocher!
Mais nous nous accrochâmes.
Et c'est donc requinqués que nous quittâmes à regret nos charmants compagnons afin de nous diriger vers la banlieue toulousaine...

Et qu'il me soit permis ici de chanter une fois encore une ode au GPS, cette merveille des temps modernes!
Parce que sans ce petit appareil et malgré tout la bonne volonté d'Antoine-le-Chauffeur, je ne vois pas vraiment comment nous aurions déniché cette fameuse "salle des fêtes" paumée dans le trou-du-cul de Nowhere Land!
Alors que là, hop!, les doigts dans le nez!
On est arrivés pile-poil pour le pastis, dites donc!

Première prise de contact avec les organisateurs et les membres des autres groupes (tous locaux) et force est de reconnaitre que les gens du sud-ouest sont décidément des personnes charmantes.
Rien que pour l'anecdote: notre concert à Toulouse était organisé par un groupe local (OpeNightmare, pour ne pas les nommer) mais dans un tout autre endroit.
Le concert annulé, ils ont fait des pieds et de mains pour nous trouver une autre date et finalement nous caser à l'affiche du festival où nous jouons ce soir.
Ils se sont même côtisés pour nous payer le déplacement!
Et les autres groupes à l'affiche ont accepté d'écourter leurs sets respectifs pour nous permettre de nous intercaller!
Si c'est pas magnifique, ça?

Pour le reste, pas d'arrière-salle de café ce soir mais une (trop) grande salle, très bien équipée: sono, lightshow, projections, écran géants...
Un peu de mégalomanie, peut-être? (ça me rappele un truc, d'ailleurs... Mais non... Il y a des choses dont il vaut mieux ne plus parler).
Parce que point de vue public - peut-être est-ce à cause de la finale de la Coupe - c'est quand même un peu clairsemé.
Enfin, pour être honnête c'est quand même le soir où il y aura le plus de monde mais vu la taille de la salle ça paraissait disons... quelque peu dilué...

Après le soundcheck effectué par Fred pour ces rigolos de B'Sides (dont le batteur était en retard) et un ou deux verres de punch maison, nous voici à pied d'oeuvre pour le dernier concert - déja! - de cette trop courte tournée!
Pas grand'chose à en dire si ce n'est qu'a cause de la hauteur de la salle et de la présence de barrières Nadar (Euh? Pour contenir les quatre personnes qui s'étaient aventurées devant? Ah ah!) je n'ai pas vraiment pu descendre dans le public et faire de mon Jacques comme à mon habitude mais que je me suis rattrapé en cassant mon quatrième pied de micro de l'année! Fragile ces petites choses-là!

A part ça, rien à signaler... Bon son, public peu nombreux mais participatif (surtout un)... La routine, quoi... Arf!

Et c'est après avoir assisté au sympathique set de nos nouveaux amis toulousains (les B'Sides, donc) que nous nous sommes remis en route - direc' - pour rejoindre notre riante Belgique (comme pour l'aller, à peine dépassé Bourges, bardaf!, la drache sur nos gueules).

C'est donc crevés mais contents comme tout que nous avons rallié Bruxelles dimanche dans l'après-midi.

En nous disant que ce serait bien d'inviter tous ces sympathiques jeunes gens (Sick to the Bones, Illegal Process, B'Sides, OpeNightmare) à venir faire bling-bling un de ces jours chez nous. Histoire de renvoyer l'ascenseur...

En attendant que nous remettions le couvert.
Cette fois-ci vers la Bretagne...

Wednesday, May 23, 2007



Journal de Bord du Capitaine
Coéfficient espace-temps: 10-11-12/05/2007
Jour 2: Montpellier
C'est donc sous un soleil de plomb que nous nous sommes mis en route en ce deuxième jour pour ralier Montpellier.

Après un rapide arrêt pour un petit déjeuner à la française (ouais: des oeufs et du bacon! Qu'est-ce qu'on va se faire chier avec des croissants? Mouarf!) et pour goûter à la légendaire amabilité des commerçants français ("vous croyez que j'ai que ça à faire?" nous sussure à l'oreille la délicate préposée aux oeufs sur le plat. Euh? Ben, oui, pourquoi?), nous voilà partis pour une cahotante mais sympathique traversée des plateaux de l'Aveyron et du Larzac (José Bové POWA!!!).
Comme les distances entre les étapes ne sont pas trop longues,nous en profitons pour jouer aux touristes et pour admirer l'impressionnant Viaduc de Millau (dans lequel il y a de l'acier vendu par Gourou, comprenne qui pourra...).
Et de camion en bourriche nous finissons par arriver à Montpellier aux alentours de... oh! bien trop tôt pour le concert, en tout cas...

Un arrêt dans un magasin d'instruments de musique local (pour acheter des cordes de basse) nous fait découvrir l'affiche réalisé pour notre concert du jour...
Youpi! nous disons-nous: la promo a été faite, nous allons avoir du monde!
Hélas! Nous allons bientôt devoir déchanter!

Déja la salle, enfin le café où nous allons jouer est bizarre: PMU la journée, café-concert rock'n'roll le soir...
Ensuite, Charlie, le bassiste d'Illegal Process - qui organise - est bien sympathique mais il nous avoue lui-même que le concert s'est organisé à l'arrache!
Et que, d'après les nouvelles règles de l'endroit, nous devons avoir fini de jouer à 22h.
Dans une ville ou les gens sont réputés pour ne commencer à sortir qu'assez tard dansla soirée, ça promet!

Et en effet: après le set des 64's/69's, un groupe local qui propose un rock garage mâtiné de psycho (reprise des Cramps à l'appui) nous entamons notre prestation dans un Bar des Lilas des plus clairsemé!

Trente minutes plus tard, l'affaire est bouclée pour un gig qui comme la veille aura beaucoup plu... mais à de moins en moins de monde!
Et, comble de la frustation, ce n'est qu'un quart d'heure après notre descente de scène que le vrai public local se manifeste, tout dépité d'avoir manqué le concert...
Incroyable mais vrai!
Faut avouer qu'il y a de quoi râler, quand même!
Heureusement, Charlie et sa charmante compagne Hélène se rattraperont sur l'hospitalité et ce n'est que tard dans la nuit et largement abreuvés de Matteüs rosé et de 1664 que nous irons nous coucher, après avoir relégué Lemmyke dans la camionnette pour pouvoir dormir tranquille (wééé, allez, c'est pour de rire, hein).
Car demain, avant le départ pour Toulouse, la mer et les huitres se sont invitées au programme...
Mmmmm... Allez! Vivement bientôt, tiens!

Monday, May 21, 2007



Journal de Bord du Capitaine
Coéfficient espace-temps: France 10-11-12/05/2007


Jour 1: Clermont-Ferrand

Le moins que l'on puisse dire c'est que ce n'est pas une mince affaire que d'organiser des concerts (et à fortiori une tournée, fût-elle même "mini") au pays du pinard et du ska festif!

Toutes ces histoires d'assoc' (comme ils disent là-bas) devant servir d'intermédiaire entre la salle et le groupe même pour le plus petit concert compliquent salement les choses et en décourageraient plus d'un.

Mais pas Gourou!
Qui de ses gros doigts a fracassé son petit clavier, multipliant les mails aux organisateurs, membres d'associations, propriétaires de salles et caberdouches divers jusqu'a ce qu'on soit en mesure de jouer au moins trois jours de suite!
Quatre au départ mais le concert du dimanche à Paris fût annulé en dernière minute.
Quand on vous disait que c'était compliqué...

Bref, bref, en ce matin du jeudi 10 mai, nous voilà sur le pied de guerre devant le logis brainois de notre camarade Antoine* qui a fort sympathiquement accepté de nous servir de roadie/chauffeur/photographe/pourvoyeur en vannes diverses le temps de cette courte mais, une fois de plus, formidable aventure...

Ca fait maintentant près d'une semaine qu'il drache dur le sol belge et on se dit qu'une escapade, si brève soit-elle, dans le sud-ouest ensoleillé de la France ne sera vraiment pas du luxe.
De petites vacances en avance, en quelque sorte...

Et en effet, à peine avons nous dépassé Paris que le ciel s'éclaircit et que le soleil pointe le bout de son nez.
La très belle (bien qu'assez vieille) camionnette loué grâce à nos camarades de Rise and Fall a beau être plus vaste et plus confortable (il y a même des couchettes) que celle que nous avions loué pour aller à Berlin, elle présente malgré tout un gros désavantage: il y fait très chaud.
Et l'absence de fenêtre que l'on puisse ouvrir à l'arrière rend le voyage quand même assez pénible à partir d'un certain niveau d'ensoleillement.
Enfin, bon, on va pas se plaindre.
A Bruxelles c'est tempête et trombes d'eau!
Rions, plutôt, c'est l'heure... L'heure de se gausser de nos petits camarades restés au pays. Ah ah!

En attendant et malgré les multiples arrêts dans des stations-services qui sur l'espace de ce long week-end deviendront en quelque sorte nos deuxièmes maisons, nous avalons les kilomètres et arrivons en vue de Clermont-Ferrand aux alentours de 19h/19h30.
Un dernier bref arrêt pour admirer les volcans d'Auvergne tout de brûmes enveloppés (Achtung! Lyrisme! Poésie!) et nous entrons dans la ville, curieuse cité industrielle toute encaissée et construite en gradins que surplombent la cathédrale.

Grâce au GPS (quelle formidable invention!) nous arrivons sans encombres Place de la Liberté pour constater que "L'Escapade" où nous jouons ce soir est un assez vétuste café-snack muni d'une petite scène en arrière salle.
Nous faisons bien vite connaissance du Gentil Organisateur Damien (chez qui nous allons loger ce soir) ainsi que de nos camarades d'affiche: les locaux des Sedateds et surtout les forts sympathiques Sick to the Bones (de Lyon) et Saltslide (from London) qui tournent ensemble depuis quelque temps.
Le temps de débarquer le matériel et nous voilà parti pour une promenade appéritive dans les rues de la ville. Laquelle confirme notre première impression: elle est bizarre et pas très jolie.
Mais bon, le plaisir d'être en terrasse, au soleil et loin des tracas bruxellois l'emporte sur le côté un peu morne de cette première visite.

Le set du soir est fort plaisant.
Le public n'a pas répondu en masse, on ne va pas se raconter de salades mais bon, il y a quand même des gens et il répondent au concert de manière on ne peut plus positive.
Les commentaires de troisième mi-temps et la vente de CD prouveront que notre prestation a été fortement appréciée.
C'est d'autant plus cool que c'est la seule fois que l'on aura l'occasion de jouer le set complet, faute de temps.

Saluons également les gigs de nos collègues lyonnais (même s'ils n'étaient visiblement content ni d'eux mêmes ni de l'organisation) et surtout des londoniens de Saltslide qui dans un registre très différent du nôtre - plus noisy et plus metal - ont livrés une prestation impressionnante de puissance et de cohésion.

Aprè avoir essuyé les reproches du propriétaires du café quant à la propreté relative de la salle après notre passage (les bières volent souvent aux concerts de Sport Doen, c'est bien connu) nous nous en fûmes retrouver notre logis d'un soir pour y goûter une bonne nuit de sommeil réparateur (quoi que, vu les ronflements de certains, c'est très relatif) avant d'attaquer les 300 et quelques bornes qui nous séparaient de notre prochaine destination: Montpellier!

Une toute bonne première journée, donc.

D'autant plus que, croyez-le ou non, nous avons vu Vercingétorix!




(*deuxième en partant de la gauche, ici devant le viaduc de Millau)

Sunday, May 06, 2007


Punk pas mort: Les 10 indispensables

(ou And Now, for Something Completely Different)

8.10. The Clash "London Calling"

Oui, je sais, on l'a déja dit - je l'ai même déja écrit moi-même - "London Calling" n'est pas vraiment un album punk.

En tout cas pas au sens premier du terme.

Et même au regard de la carrière de Clash (ou "des Clash" comme disent nos amis d'Outre-Quiévrain) en elle-même, ce n'en est pas vraiment un non plus.

Mais en fait, Clash est-il vraiment un groupe punk?

A ses débuts sans doutes...

Mais si les deux premiers albums ("The Clash" et "Give'em Enough Rope") s'en réclament fortement, c'est sans doute plus par esprit de rébellion, voire engagement politique que par réel choix artistique...

Car dès ce troisième opus (seulement), les multiples influences du groupe, déja présentes il est vrai à travers des titres comme "Police and Thieves", par exemple - commencent à prendre le dessus par rapport au côté férocement abrasif des albums précédents.

Bien sûr, des titres punks il y en a encore.

Mais pour être honnête, ils sont franchement minoritaires.
Ainsi, d'ailleurs que les chansons estampillées reggae (ou ska, ou dub) qui étaient précisément jusqu'ici leur autre marque de fabrique.

A côté de cela, sur ce qui était originellement un double album, nos amis Strummer/Jones et consorts effectuent un remarquable bond en avant en incorporant en quelque sorte l'esthétique punk à la mythologie rock'n'rollienne ("Brand New Cadillac") et aux racines de la musique moderne (jazz sur "The Right Profile", rockabilly sur "Wrong'em Boyo", pop sur "Lost in the Supermarket", etc.).
Bien sûr, certains des textes sont encore explicitement politiques ("London Calling", "Spanish Bombs" ou bien entendu "Guns of Brixton", le seul morceau écrit et composé par le camarade Simonon) mais il semblerait qu'en repoussant les barrières des styles ce soit ici sur le plan musical que le combat se joue.

Considéré par beaucoup comme une pierre angulaire de la musique rock, l'album - le premier réellement encensé par la critique et accepté par le grand public - sonne aussi en quelque sorte le glas du mouvement punk, dont il est issu.
Mais après tout, n'était-il pas normal qu'un mouvement dont le principal slogan était "no future" retourne à la poussière deux ans seulement après sa création?

Enfin, peut-on seulement parler de "London Calling" sans faire allusion à sa fameuse pochette?
Démarquage de celle du premier album d'Elvis Presley, la photo signée Pennie Smith et représentant Simonon fracassant sa basse sur scène est devenue une icône à part entière.
Mille fois copiée, jamais égalée, comme disait l'autre... (pour la petite histoire, la photo a été élue meilleure photographie rock'n'roll detous les temps par Q Magazine alors qu'au départ Pennie Smith ne voulait pas qu'on l'utilise, la considérant comme mal cadrée).

Bref, bref, bref, bref...

On l'aura compris: des paroles à la pochette en passant - inévitablement - par la musique, "London Calling" est devenu un album de référence. Un double album sans véritable concept mais dont l'éclectisme et la punk attitude font office de cri de ralliement.
Un album qui, par la somme de cultures et de styles qu'il arrive à brasser, sonne comme un classique indémodable, d'une modernité absolue, précurseur d'une certaine idée de la "musique du monde" - devenue depuis une bien vilaine expression par trop galvaudée - tout en ne reniant jamais son identité purement rock'n'roll.

Une perle.

Un classique.

Une légende!

Tuesday, April 24, 2007




Journal de Bord du Capitaine
Coéfficient espace-temps: Mouscron 20/04/2007


R'Festival - MJ La Ruche

Bon, ben, oui, au vu des derniers événements il va bien falloir que je me résigne à reprendre ce blog en main...

Pour ceux qui n'auraient pas suivi et pour faire court: Gourou a décidé de "démissionner de ses fonctions rock'n'rollesques"...
En gros: fini Massacrés Belges et - dans une moindre mesure mais quand même - fini Sport Doen!
Ce qui signifie, entre autres, qu'il ne s'occupera plus de ce blog.
C'est bien le moins grave dans l'affaire, bien entendu, mais bon, si on ne veut pas que celui-ci ne meure de sa belle mort, faut bien que je m'y recolle, allez!

Mais du calme, hein!
Dans un premier temps ça ne concerne que les comptes-rendus des concerts de Sport Doen, les éventuelles annonces officielles et la fameuse série des "Punk pas mort" dont j'avais annoncé la reprise il y a une bonne décénnie mais qui - patience! - revient bientôt!

Plus de deux mois, donc, se sont écoulés depuis notre dernier concert au Tipi, à Liège.
Et il y en a de l'eau qui a coulé sous les ponts!
Par exemple, Lemmyke a une nouvelle voiture équipée d'un GPS...
Grand'Merveille!!!
Plus besoin de faire confiance à l'horrible Mappy et donc plus de raisons de se perdre...
Ce qui ne veux pas dire que nous arrivons désormais à l'heure.
La preuve ce vendredi lors de la reprise du collier à Mouscron pour le R'Festival organisé par la MJ La Ruche (oui, je sais... Et la photo ci-dessus n'arrange rien à l'affaire).
Grève des bus oblige: bouchons sur Bruxelles son Ring et arrivée à 20h00 passées (alors qu'on était attendus au plus tard pour 19h30).

Mais bon, l'ambiance est bon enfant, la salle sympathique et l'accueil chaleureux (quel chouette mot). Qui plus est, il y a du public! Pas une foule innombrable, non, mais du public! C'est déja pas mal... Par rapport à pas mal d'autres plans légèrement plus... foireux...

Et donc pour un retour sur (le devant de la) scène, les choses se sont on ne peut mieux passées.
Le public susnommé* était non seulement présent sur les lieux mais aussi, ce qui est encore mieux, devant la scène pendant - quasi - tout le concert. Et en plus - ma parole! - il bougeait! Et pas mal encore!
Etait-ce dû à son jeune âge (en moyenne), à l'absence d'activités dans la région dans les semaines qui précédaient ou à notre charisme légendaire? Mystère et boule de bite mais toujours est-il qu'il avait l'air plutôt enthousiaste... Le public...
Et ça, eh bien ça fait toujours plaisir!

Alors bon, oui, en deuxième partie de set la salle était un peu plus dégarnie.
Mais bon, moi non plus je ne tiens pas tout un concert dans une petite salle devant un groupe que je ne connais que peu ou prou.
Surtout quand le chanteur me balance des bières dans la gueule (n'est-ce pas mademoiselle? Encore sorry!).
Et puis quand je dis "dégarnie", tout est relatif.
Le coeur y était encore, savez vous!

Quand au set proprement dit; nous avons étrenné un nouveau morceau ("You Selfish Cunt") qui a fort bien passé la rampe, ma foi, et relancé la carrière d'un ancien ("I'm a Leprechaun") abandonné depuis belle lurette et relifté pour l'occasion.

Pas de pain, pas de savon (à part au niveau du sol de la salle, proche d'un remake de Tielt Ruist 3! Mais pas de cascades non plus, non) si ce n'est le retour de la Grande Méchante Tendinite pour Lemmyke.
Mais bon, ça, on y peut rien, hein?

La soirée s'est prolongée avec l'excellent set de nos camarades de Driving Dead Girl (quel son, mazette!) et un retour fatigué, surtout pour les membres du Brussels Ethylic Crew qui nous avaient suivi jusque là.

Un bon échauffement pour la mini-tournée française du mois prochain, tenez!

Alors encore merci aux organisateurs et au public mouscronnois.

Et encore bon anniversaire André!

*je vous en prie!