Journal de Bord du Capitaine.

Coéfficient espace-temps: Namur 23/08/2008

Cheval Lesbien - Yayaya Zoulk Fistival

Parce qu'il faut bien un jour ou l'autre revenir aux affaires et reposter des trucs sur ce blog, bordel de chien!
Et tant qu'à faire vour parler de ce fameux fistival qui nous a fait suer sang et eau (et non pas Sang et Or, laissons ça à Tubize si vous me permettez cet apparté footbalistique de bien mauvais aloi)!
Et qui est de l'histoire ancienne depuis un mois déjà, à peu de choses près (quelques heures à tout casser, et encore, à celle où vous lirez ces lignes...)!

On ne reviendra bien évidemment pas sur les péripéties de fin de soirée à base de neige carbonique, on en déjà suffisament parlé ailleurs en long, en large et surtout en travers, tout cela n'a plus d'importance (si tant est que cela ait pu en avoir, d'ailleurs).

Attardons-nous plutôt sur l'événement proprement dit - car s'en était un - et sa grande réussite (grand succès, grand succès!) tant du point de vue artistique (à quelques exceptions près, dont la notre) que public ou même financier.

Une affluence plus que raisonnable, donc, et ce dès les premières heures de la manifestation - rappellons que ça commençait quand même à 16h, autant dire aux aurores - contrairement a ce que l'on avait pu craindre dans les jours, voire les heures qui l'avaient précédé.

Le bar et les stands on marché à mort, pas question de mâcher ses mots ou quoi que ce soit d'autre, à la grande satisfaction d'a peu près tout le monde (surtout la tombola où l'on a fini par gagner des trucs qui n'étaient pas prévus au programme alors que d'autres sont restés mystérieusement en notre possession).

Bref, comme il est devenu la tradition de dire dans ces cas-là, l'amour, le suspense, les pizzas froides, les farandoles arrêtées et les courses de poneys débridées étaient au rendez-vous, pour le plus grand plaisir des petits et des grands.

D'un point de vue pûrement musical, si l'on passera charitablement sur notre piètre prestation, énergique mais sensiblement à côté de la plaque (à notre décharge, ça faisait quatre mois qu'on n'avait plus joué et deux que l'on n'avait plus répété, à part l'avant-veille, mais baste) on retiendra néanmoins quelques unes des attractions de la soirée - qui n'en fût pas avare - au premiers rangs desquelles le set débridé de Graceland et son intro sur "Faites Entrer l'Accusé" (qui me fût sympathiquement dédicacée), les toujours impressionnants Loadead (vroum!) et le clou de la soirée: la désormais traditionnelle claque réservée par le concert - ou devrait-on plutôt dire "la performance" - de Graffen Völder, décidément l'un des groupes les plus intéressants et décapants de la scène belge actuelle, même si celui-ci (le concert, pas la scène belge) fût malheureusement et surtout stupidement écourté à cause de l'intervention, artistiquement beaucoup plus discutable, d'un pompier en herbe posant un acte punk somme toute banal (c'est du moins ce qui se laisse entendre dans les milieux autorisés).

Mais la vraie révélation est venue d'ailleurs - c'est le cas de le dire!
A savoir du happening surréaliste mais néanmoins soufflant de Mokronog, formation de noise-zoulk-death metal à la formule étonnante, très "à la bone franquette" mais bizarrement envoûtante et, une fois encore n'ayons pas peur des mots, entêtante!

Composé de Ben Zoulk aux grunts, d'un Shinobi à la ponceuse et d'un ex-State of Nature au tambourin babasse (sans compter Moet Strings - pictured above with a member of Bozok Terror Trio, en special guest Spidertata), le combo zoulk par excellence aura en tout cas probablement marqué les esprits.
Et plus que certainement les oreilles.
Espérons qu'il remettront ça un jour ou l'autre (ce sera le cas en octobre à Courcelles - mais oui! - et à Liège me souffle l'équipe).

A part ça, que dire?
Que dalle, si ce n'est merci à l'équipe, aux bénévoles, aux groupes, au Cinex, à la bière et au Maitrank et rendez-vous l'année prochaine pour une seconde édition encore plus... Enfin, moins...

Oh! Et puis on verra bien!