Journal de Bord du Capitaine
Coefficient espace-temps: Bruxelles 15/02/2007

Boutik Rock Massacrée : Orangerie du Botanique

Un concert Massacrés Belges n’est décidément pas un événement comme les autres, que ce soit au Magasin4, à la Zone, à la maison de la culture de Namur ou ailleurs, il plane toujours sur ces soirées un je ne sais quoi de surréaliste, de différent, de familial on dira !Ben oui, à force de rencontrer les protagonistes de gauche et de droite des liens se créent (souvent autour de moult bières) et c’est peu de dire que ça influence les états d’esprit.
Bref, ce jeudi 15 février, l’armada Massacrée (dont nous étions) investissait le Botanique à l’occasion de la Boutik rock pour six - non sept finalement - prestations qui se sont toutes admirablement bien déroulées.

Commençons par la nôtre, à tout seigneur, tout honneur !

Nous avions l’insigne privilège d’ouvrir les débats à l’Orangerie, la plus grande des trois salles du Bota à l’acoustique et la technique irréprochable. Quoique, dès notre arrivée, on nous informa que la salle ne disposait pas du matériel adéquat (c’est quand même un comble pour une des salles les mieux équipées de Bruxelles) pour projeter notre fond de scène.

A part ça le concert c’est admirablement déroulé : l’orangerie était très bien remplie malgré le fait qu’à 20h45 en semaine, certains soient encore en chemin, le son assuré par Adrien était irréprochable et le set, remanié de fond en comble pour l’occasion, s’est déroulé sans accrocs majeurs (un petit savonnage sur « May » et sur « Hollyday in Cambodia » et basta) malgré les deux changements (rien que ça !) d’instruments de nos rugbymen de service. (lire Yves et Gaston)

Et, il n’y à pas à dire, un micro HF (sans fil, pour les non initiés hahaha) ça permet de faire encore plus de cascades, de pirouettes et de ballades dans le public que d’habitude. A la plus grande joie des spectateurs les plus téméraires. *

Gageons que le décor de scène très sobre ** que nous avions choisi pour cette prestation nous ouvre les portes de la buvette de l’Union.

Et nos petits camarades dans tout ça ?

Et bien on peut dire tout d’abord que Volt Voice a ouvert le Witloof Bar (et fermé les backstages) comme à l’accoutumée, c’est à dire de façon remarquable. Yves ainsi que les spectateurs du Witloof et le cuistot du Botanique en sont encore tout retournés. Quelle maestria, mazette !

Ensuite les deux frangins de PHC ont fait parler la poudre pour un set effrayant comme à l’accoutumée et très puissant, wah quelle pèche !

Ultraphallus a livré une prestation très habitée et aboutie qui a fait trembler le Witloof, le meilleur de leurs concerts à ce jour pour moi, et j’en ai vu une tripotée. Le groupe a tout pour devenir un très grand !

Je n’ai personnellement pas assisté au set des Driving Dead Girl pour cause de « chevauchage » intempestif avec Raxinasky, mais on m’ a dit le plus grand bien de leur concert à la Rotonde.

Et donc j’ai terminé la soirée devant les Noiseurs de Raxinasky – quel formidable boucan- et la surprise Massacrée qui n’était autre que Congestion Nasale (à revoir d'urgence à l’AB en clôture du Domino Festival)

Bref, bref, bref : des soirées aussi réussies que celle-là on en redemande tous les jours !



(*) Eric, c’est promis, la prochaine fois on te vole ta moumoute.
(**) Voir photo en illustration.