Monday, November 06, 2006
Hammer Horror, won't leave me alone!
Le lendemain de ces joyeuse agapes au DNA (voir post précédent) je trimbalais donc une semi-gueule de bois sous un crachin bien de saison aux alentours de la Chaussée d'Ixelles...
Quelle ne fût pas ma surprise de constater que le Bibliopolis local était bel et bien ouvert (un jour de Toussaint! Mécréants!). J'en poussais donc la porte et me mis à fouiller les bacs et autres étagères à la recherche d'un éventuel DVD à me mettre sous la prunelle en ce lendemain d'Halloween.
La pêche fût plutôt bonne et définitivement de circonstances, comme vous pouvez le constater:
-"Frankenstein s'est échappé" ("The Curse of Frankenstein"); de Terence Fisher (1957) avec Peter Cushing, Hazel Court, Christopher Lee...
L'un des classiques parmi les classiques de la Hammer.
Une adaptation comme toujours aproximative du roman de Mary Shelley, starring Peter "Les Grands Pieds" Cushing dans le rôle du Baron et un assez jeune Christopher Lee dans celui de la Créature.
Côté fifilles, d'aucuns ont déja largement vanté les mérites des habituelles (et effectivement assez shboïngs) Barbara Steele et Ingrid Pitt. Ici malheureusement, mauvaise pioche, on a droit à l'assez terne rouquine Hazel Court, loin d'être ma préférée au catalogue (si je puis me permettre).
Le film en lui-même est assez cheap: le Baron vit dans une demeure certes vaste mais au volume quand même fort éloigné de celui de l'habituel château. Ce qui permet de concentrer toute l'action du film dans trois décors très étriqués.
Le sommet de l'à-peu-près est atteint avec le maquillage du monstre qui, dans certaines scènes, s'arrête très visiblement au niveau du cou de Christopher Lee.
Bref, on se fend pas mal la pêche mais faut reconnaitre que l'ambiance gothico-kitsch qui fait le sel des productions Hammer est déja là et bien là.
Et ça fait plaisir à voir.
-"Dracula et les Femmes" ("Dracula has Risen from the Grave"); de Freddie Francis (1968) avec Christopher Lee, Veronica Carlson...
Rien que le titre français: tout un poème! On dirait une version film de boules produite par Marc Dorcel...
L'original "...has risen from the grave" à quand même plus de gueule, faut avouer.
Un des rares Dracula de la Hammer que je n'avais jamais vu et franchement, pas mauvais...
Bon, ça n'atteindra jamais les sommets franchis dans l'original ("Le Cauchemar de Dracula" in french) et surtout dans "Dracula, Prince des Ténèbres", LE chef-d'oeuvre de la maison de production britannique.
Mais celui-ci est quand même de fort bonne tenue.
Et surtout fort original. Ha ha!
L'essentiel de l'action se passe en ville (et même dans un curieux endroit mi-auberge, mi-boulangerie), le héros à une dégaine de jeune Roger Daltrey, Dracula est assisté par un prêtre fou et une servante nymphomane, bref c'est assez bien n'importe quoi!
Ajoutez à ça des "invraisemblances" (une scène dans laquelle Dracula se reflète dans l'eau! Hérésie!), un scénario tiré par les cheveux, un Christopher Lee cabotinant à outrance et surtout l'usage forcené d'espèces de filtres verts et rouges du plus pûr style psychédélique (on est en '68) et vous obtenez un OVNI horrifique absolument barré et jouissif!
Cerise sur le gâteau: la moins connue Veronica Carlson dans le rôle féminin principal.
Autre chose qu'Hazel Court, moi j'vous l'dis!
Rajoutez encore à ça "Le Bal des Vampires" de Polanski (1967), parodie plus vraie que nature des films de la Hammer avec l'une des rares apparitions de la charmante Sharon Tate (Polanski avait bon goût. Et finalement Charles Manson aussi... Pouf pouf...) et la version de 1941 de "Docteur Jekyll et Mr. Hyde" (de Victor Flemyng, avec Spencer Tracy et de toutes jeunes Ingrid Bergman et Lana Turner) et vous comprendrez que j'ai passé un assez bon lendemain de fête, DVD style!
Y a pas à dire, Hammer Films Rules!
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