Journal de Bord du Capitaine
Coefficient espace-temps: Rixensart 02/12/2006
Et voilà c'est fini.
Fini pour 2006, s'entend.
C'était le dernier concert de l'année et le suivant ce sera dans longtemps: pas avant février (le 10 à Ciney, on en reparlera). So long, les aminches!
Dernier concert de l'année donc, où l'on renouait avec la MJ de Rixensart de sinistre mémoire (ne nous méprenons pas, c'est un endroit éminement sympathique, géré par des gens charmants mais c'est là qu'avait lieu notre éliminatoire du Concours Circuit l'année dernière, lequel ne figure pas au rang de nos meilleurs souvenirs).
Peu de monde, à nouveau (Ecaussines style) mais une ambiance plutôt sympathique surtout en regard du précédent concert à Tielt...
Vous me direz, c'était pas difficile.
Oui mais bon quand même, rien que le fait de jouer avec des groupes amis devant un public civilisé et dans une salle qui ne ressemble pas au Hall de la Bière à Munich le dernier soir de l'Oktoberfest, ça change résolument la donne.
Le concert ouvrait avec nos décidément excellents camarades de Kung-Fu '77 qui ont livré un set à la fois subtil et énergique, mèlant bien les influences très Sonic Youth de leurs débuts et les sonorités plus rock des nouvelles compos. Un petit problème de corde est venu troubler légèrement la cohésion de l'ensemble mais bon, ce sont des choses qui arrivent... Un bel univers en tout cas, à suivre sur la future compile Massacrés Belges Volume 2.
Le set de State of Nature fût quand à lui fort brouillon et manquait de mise en place malgré la réelle énergie déployée par le nouveau line-up. D'un autre côté, c'était difficile de se faire réellement une idée vu la briéveté du concert (20 minutes). Laissons leur le bénéfice du doute, donc.
Vu les exigences du timing, nous avons dû nous aussi - et à nouveau - écourter notre prestation...
Le concert fût fort énergique, certes, mais ce n'est pas non plus ce qu'on a fait de meilleur point de vue précision.
En résumé, on peut dire que la première partie était vraiment très, très bien mais que la seconde était pour le moins... approximative...
Plantage sur "Speed City" et "Holiday in Cambodia", guitare désaccordée sur "Kevin Spacey"... Rien de fondamentalement grave mais bon, pas le top de la cohérence non plus. D'autant que le concert était enregistré et que c'était le moment de faire un sans fautes.
Enfin, that's life, hein...
Enfin, la vaie claque est arrivée en fin de concert avec la prestation - pardon, la performance! - furieuse et habitée du quintet punkcore français Illegal Process (from Montpellier).
Quelque part entre The Bronx et les ritaux de Super Elastic Bubble Plastic, ils ont livré un set hallucinant de puissance et de rage, rehaussé qui plus est par une présence scénique à la limite du pas croyable.
Voir un groupe pareil, aussi au point, aussi en place et à ce point en possession de son sujet dans une MJ du Brabant Wallon, ça donne envie de croire que finalement non, tout n'est pas perdu et que le rock'n'roll a encore de belles heures devant lui, quoi qu'on en dise.
Et dire que Gourou faisait jouer ces fous furieux le lendemain dans son salon...
Quand on parlait de sauver les guéridons...
(PS: en photo, Monsieur Chapeau).
7 comments:
Ah ouaip...ça il a fallu planquer les guéridons...parceque, finalement, des trois concerts qu'Illegal Process a donné en Belgique, c'était celui des Rixensart qui était on va dire le moins sauvage.
C'est ce qu'ils avaient l'air de dire le soir même... "Oui, celui-ci était un peu mollasson, tout ça, tout ça"...
Faut pas demander.
Tiens, j'ai oublié le "t" de Cart. Comme quoi, autant l'écrire en entier, hein.
Hier, le final au M4 en Jam avec les joyeux Negro Conspiracy était décoiffant... deux batteries une basse deux guitares.
pfiouuuu qué claque!
Erratum: le prochain concert ce ne sera donc pas "le 10 à Ciney" comme annoncé ici mais bien le 15 au Botanique.
Ca aussi, on en reparlera...
15 février, bien entendu.
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